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Des députés provinciaux du Sud-kivu, jugent nulle et de nul effet la demande du vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Aselo Okito. Il s’agit de la demande de surséance à la convocation de la plénière de l’assemblée provinciale.

Ils l’ont fait savoir dans une correspondance datant du 28 février, adressée au ministre et dont congoleo.net a pu consulter.

« En effet, nous collectif des députés provinciaux demandeurs d’une session extraordinaire de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, sommes surpris et même choqués de lire votre pré rappelée qui est en déphasage total de tous les principes aussi bien constitutionnels que légaux relatifs à la libre administration des provinces », écrivent-ils.

En effet, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Aselo Okito, avait écrit une correspondance, interdisant à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu d’organiser une session extraordinaire.

Une session demandée par le collectif des certains députés, qui selon certaines informations voulaient introduire une motion contre le gouverneur de province, Théo Ngwabidje. Quelques jours après son retour de Kinshasa où il venait d’être réhabilité dans ses fonctions par la cour constitutionnelle.

La demande d’Aselo Okito qui a été jugée par certains observateurs comme de l’immixtion dans les affaires de l’assemblée provinciale. « Devrions-nous rappeler à votre attention qu’une Assemblée Provinciale, n’est nullement placée sous votre tutelle conformément aux lois de la République ? », l’interroge le collectif.

Ils lui rappelle l’arrêt de la cour constitutionnelle qui exclut toute injonction du ministre de l’intérieur dans le fonctionnement de l’assemblée provinciale. Ainsi, ils décident que la session extraordinaire sollicité par eux, ne saurait être sursis sur base sa précitée qui « viole la loi ».

Thomas Uzima

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