éboulements

La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Mwenga appelle à la suppression des barrières illégales érigées par des éléments de l’ordre sur la RN2, Bukavu-Mwenga.

Dans son communiqué du 31 décembre, cette structure citoyenne dénombre plus de 17 barrières érigées sur 200 km, Bukavu-Kamituga-Kitutu. Elles sont érigées, comme le note la NDSCI, par des militaires, des policiers et des agents de l’ANR.

« Ils obligent des sommes colossales et illégales à tout véhicule et dont le montant varie entre 1.500 et 10.00 francs par barrière », écrit-elle. La NDSCI Mwenga indique que sur d’autres barrières, les passants sont obligés de payer entre 1000 et 2500 francs pour passer.

Pour son président, Mukamba Tristan, ces tracasseries agacent les habitants. Et ont un impact négatif sur la vie socio-économique et sécuritaire de ces derniers. « La population n’est pas au courant de la destination de toutes ces sommes perçues », dénonce-t-il.

La NDSCI Mwenga exige des poursuites contre les responsables de l’érection de ces barrières qui sont, selon elle, dans l’armée, la police et l’ANR.

« Nous demandons également au gouvernement à l’éradication de ce fléau mafieux qui n’a que comme objectif de pousser les services de sécurité à s’enrichir derrière les dos des paisibles citoyens les rendant de plus en plus misérables », demande-t-elle.

Marcel Asifiwe K.

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