Aboubakar

Le Cameroun a validé sa qualification pour la phase des quarts de finale de la CAN dont il est l’organisateur. Face aux iles Comores, Vincent Aboubakar a par cette occasion ajouté un but dans son compteur.

Dans un  match polémique, le Comores a évolué en infériorité numérique depuis la 6e minute. Cependant, cette équipe est difficilement  tombée face aux Lions Indomptables sans un gardien de métier.

L’équipe du Comores était décimée par le Covid-19, avait 12 absences dans son effectif. C’est notamment, tous ces gardiens de buts qui n’étaient pas là. Alors un joueur de champ a dû sauver l’honneur, en jouant dans la cage.

Pendant que le Cameroun s’est imposé à la limite (2-1), Vincent Aboubakar a quant à lui, illuminé la soirée une nouvelle fois.

Déjà auteur de 5 buts au coup d’envoi, le capitaine des Lions a ajouté un nouveau but dans cette CAN. Celui-ci portant son total actuel à six réalisations (6 buts).

Des performances de l’ancien attaquant du FC Porto lui permettent déjà de prendre une sérieuse option dans la course d’un record.

Déjà le record du meilleur buteur de l’histoire de la CAN en une édition est détenu par Ndaye Mulamba, ancien léopards (1974).

Le record de Nadaye Mulamba menacé ?

Le congolais, zaïrois à l’époque avait marqué 9 buts à la CAN, une compétition d’ailleurs remportée par les léopards.

Ainsi donc, Vincent Aboubakar n’est qu’à trois buts d’égaler ce record longtemps détenu par cette ancienne Légende (décédé en 2021).

Logiquement, le camerounais a 3 matches possibles pour égaler ce record. L’attaquant des Lions est cependant, obligé d’atteindre les demi-finales minimum, pour aller chercher ce record.

En quarts de finale,  le Cameroun d’Aboubakar sera opposé à la Gambie. Celle-ci ayant écarté par surprise le Sylis National de la Guinée ce même lundi 24 janvier (0-1).

Rappelons que les huitièmes de finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations se poursuivent ce mardi 25 janvier. A partir de 18h00, le Sénégal affronte le Cap Vert et à 21h00, le Malawi défiera le Maroc.

Eric Shukrani

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