Twirwaneho

Les Forces armées de la RDC donnent le bilan de deux militaires tués lors de deux embuscades tendues par le groupe armé Twirwaneho le 17 janvier dans les hauts plateaux d’Uvira.

Cette information est contenue dans un communiqué publié à la presse locale dans la soirée de ce vendredi 20 janvier et signé par le lieutenant Marc Elongo Kyondwa, porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu.

Il indique que dans leur objectif de déstabiliser la sécurité dans cette partie du pays, le Twirwaneho a tendu deux embuscades aux FARDC sur le tronçon Kagogo-Mugeti. Selon lui, dans la première embuscade, ce groupe armé voulait libérer ces éléments arrêtés sur le terrain.

Et que pour des raisons de renseignement, ces éléments étaient acheminés à Uvira par des militaires du 3301 régiment d’infanterie basé à Bijombo. « La deuxième est celle menée contre les militaires de la Taskforce FARDC-FNDB qui pour des raisons logistiques allaient ravitaillés les unités basées à Bijombo », dit-il.

Le lieutenant Marc Elongo Kyondwa dément les informations faisant état de la mort des militaires burundais pendant cette embuscade. « Donc je veux dire par là que ce sont deux militaires FARDC qui sont tombés sur le champ d’honneur », précise-t-il.

Il attribue ces informations à Ruvunzangoma Saint Cadet, président de la société civile de Minembwe. Indiquant que ce dernier fait également parti de ce groupe armé, il l’appelle à se désolidariser de lui.

A la population des hauts plateaux, le porte-parole l’appelle à faire confiance à son armée. Et à faire fi des tireurs des ficelles qui sont en politique et dans la diaspora.

« Comme l’a dit le chef de l’Etat et commandant suprême des FARDC, la paix reviendra à l’Est de la RDC », dit-il, en précisant que le commandant du secteur opérationnel Sukola 2, le Général-Major Ramazani Fundi, mettra en application cette volonté du chef de l’Etat. « Et le sang de ces militaires tombés sur le champ d’honneur ne restera pas impuni », souligne Marc Elongo.

Contacté par Congoleo.net, le président de la société civile de Minembwe, Ruvunzangoma Rubini Saint Cadet, rejette les accusations des FARDC portées contre lui. Il demande au porte-parole de bien vérifier les informations avant de les interpréter négativement.

Il a ajouté que, ses réactions sur ce sujet c’est par rapport aux questions lui posées par les journalistes. Et qu’il réagissait pour le compte de la société civile de Minembwe et pas pour Bijombo.

Thomson Undji Batangalwa William

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *