intersyndicale

 « Nous sommes en grève depuis le 4 octobre parce que nous sommes discriminé ». Cette phrase est du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) Sud-Kivu prononcée lors de leur assemblée générale tenue ce lundi 11 octobre à l’athénée d’Ibanda.

Ces enseignants disent ne pas comprendre comment leurs camarades de Kinshasa et de Lubumbasi soient mieux payés qu’eux alors qu’ils ont une même qualité et exercent les mêmes fonctions. Ils indiquent que leur grève est aussi pour revendiquer le paiement des nouvelles unités qui œuvrent sans salaire.

Ils disent réclament également le paiement du deuxième et troisième palier selon le contenu des accords qui ont été signé entre le gouvernement et leurs représentants. Ils parlent des accords de Bibwa signé en 2019.

« Nous demandons aussi que les mutuelles de santé des enseignants soient installés au Sud-Kivu car il y’ a une réduction qui est faite sur notre salaire mais la matérialisation tarde à venir ». A fait savoir Roger Matabaro, secrétaire provincial du SYECO.

Il indique fustiger les menaces du ministre de l’EPST, qui parle de la désactivation des enseignants qui sont en grève, en évoquant le droit constitutionnel de grever.

Roger Matabaro appelle aux parents de bien garder leurs enfants à la maison jusqu’à à ce que le gouvernement  trouve solution à leurs revendications.

Irène Bifomo

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