L’ONG-DH Centre d’espoir pour les droits humains (CEDH) vient d’outiller les défenseurs des droits humains, les journalistes des médias en ligne, les membres des mouvements citoyens et les organisations de la société civile sur la résilience dans le numérique.

C’était lors d’un atelier de formation sur le contenu de la loi N°23/010 du 13 mars 2023 portant code numérique Congolais. Une activité qui a eu lieu au village de Mbiza, dans le groupement Kagabi, en territoire de Kabare du 28 au 29 avril 2025.

Pour le facilitateur Jean-Paul Chalazire, chargé des programmes de cette organisation, la formation voulait contribuer à la protection des défenseurs des droits de l’homme en République démocratique du Congo. « Mais spécifiquement cet atelier visait à outiller les participants sur les bonnes pratiques de sécurité numérique et de gestion de risque en ligne dans le contexte où la protection de liberté fondamentale sur internet est de plus en plus menacée », indique-t-il.

Jordan Lukatula, l’un des participants, a fait savoir que cette formation est utile pour une meilleure compréhension sur l’utilisation du numérique. « Cette formation est capitale et surtout très pertinente car aujourd’hui, la question sur la règlementation du numérique c’est un sujet qui doit bien évidemment être vulgarisé puisque les gens pensent que comme l’accès sur internet est libre, ce qu’on doit aussi publier ou diffuse tout ce qu’on veut sans aucune  règlementation », a-t-il dit.

 Il a ajouté en indiquant que l’importance et l’apport de cette dernière est que ça permet aux journalistes mais également aux défenseurs des droits humains de savoir non seulement à bien manipuler les informations sur les différents médias sociaux mais aussi à savoir dénoncer des éventuelles violations de la loi du code portant sur le numérique.

Thomas Buhendwa Lusari, chef de village de Mbiza, présent à cette activité il n’a pas caché son sentiment de satisfaction à l’égard des organisateurs de cet atelier dans son entité : « Merci d’avoir choisi notre village pour cette activité très cruciale sur la vulgarisation de loi portant sur la règlementation du numérique dans notre pays la RDC. Etant donné qu’à cause de la mauvaise utilisation du numérique, surtout dans les réseaux sociaux, nous connaissons beaucoup de problèmes aujourd’hui dans notre société. Revenez encore demain pour que les gens aient une meilleure compréhension sur cette loi ».    

Recommandations des participants au CEDH et à son partenaire financier CIVICUS

Etant donné que le champ est très vaste, surtout qu’aujourd’hui le monde est en train de quitter le manuel vers le numérique, les participants ont recommandé à l’organisation CEDH de poursuivre avec les séances de vulgarisation et à son partenaire financier CIVICUS de pouvoir continuer à financer les activités qui rentrent dans le cadre de la promotion, de la défense et de la protection des droits numériques de la population congolaise.

Mais aussi étendre le champ d’action de lieu où l’activité était organisée pour atteindre d’autres provinces en RDC et pourquoi pas dans toute la sous-région des de grands lacs. Cela afin d’amener tout le monde à pouvoir intérioriser le contenu du code portant sur le numérique pour lutter contre la criminalité au niveau national et international.

Signalons que tous les participants à cette activité ont obtenu chacun une copie de la loi comme un instrument qui pourra leur aider lors de la vulgarisation à leur tour de cette dernière comme ils l’ont promis au CEDH. 

30 personnes ont pris part à cette formation, dont 19 hommes et 11 femmes.

Marcel Asifiwe K.

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