RAM

Les informations circulant sur les réseaux sociaux depuis la journée de vendredi 18 février font état de la suppression de la taxe RAM.

Ainsi ces informations attribuent la décision au président de la République, Félix Tshisekedi. Celui-ci aurait, sur une instruction du gouvernement, appelé à sa suppression. Mais chaque utilisateur de téléphone mobile se rend compte que la taxe RAM reste appliquée.

Ce qui pousse certains observateurs à se questionner sur la véracité de cette information. Mais aussi sur la volonté des autorités congolaises à supprimer définitivement cette taxe longtemps décriée.

D’autres sources parlent par contre d’une lettre du ministre des PT-NTIC, Kibasa Maliba, au premier ministre. Il lui informe que son ministère était désormais à même de dire que toutes les dispositions ont été prises pour qu’à la date du 1 mars, toutes les ponctions directes sur les unités des utilisateurs des appareils mobiles cessent.

Il faut dire que la taxe RAM instaurée par le gouvernement congolais, par un décret, ne cesse de créer une controverse au sein des congolais. Ces derniers ne comprennent pas comment le gouvernement peut se donner le luxe de ponctionner les unités dans les téléphones sans autorisation des utilisateurs.

Les parlementaires congolais avaient qualifié cette taxe « d’escroquerie d’Etat », étant donné que l’argent collecté ne figurait pas dans aucune rubrique du budget national. Ils avaient alors appelé à sa suppression.

Le 1er mars c’est demain comme dit un observateur pour signifier qu’il va patienter et voir si le ministre tiendra à sa parole. Sa suppression ne sera que justice, indique un habitant de Bukavu qui appelle aussi à la restitution de l’argent perçu.

François Mukoma

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