anciens prisonniers

La société civile de Bagira pointe du doigt la responsabilité des anciens prisonniers dans l’insécurité qui se vit dans cette commune de la ville de Bukavu.

Dans un message de dénonciation signé par son président, Gentil Kulimushi, cette structure citoyenne indique que des chefs des quartiers et acteurs sociaux qui avaient dénoncés ces hommes à la police seraient menacés par eux.

Gentil Kulimushi fait savoir que ces anciens prisonniers qui vivent aux quartiers Cikonyi et Mulambula, passent leurs journées dans le marché Nkafu, à la Brasserie. « Ici plusieurs cas de criminalité ont été signalés et certains de ces anciens prisonniers sont cités. Appréhendés par la police, ils sont relâchés après quelques jours », écrit-il.

Parmi les forfaits liés à cette insécurité, l’acteur de la société civile cite un corps d’une femme, nommée Déodate  Kamachira retrouvé sur avenue Burhiba. Il cite aussi le corps d’un ancien militaire trouvé sur avenue Kabuhase au quartier Kanoshe. Et celui de François Balezi retrouvé dans le quartier Lumumba.

Gentil cite aussi l’attaque des hommes armés contre Zihalirwa Kulimushi, changeur de monnaie à Bagira. Une attaque survenue en date de 21 avril vers 18h45, alors que la victime revenait de son lieu de travail.

Mais aussi le cas d’un présumé voleur tué par des habitants en colère au quartier Nyakavogo. « Plusieurs personnes ont été victimes des tabassages par des bandits sur le tronçon Brasserie-CRM-Njira à Mulambula. Et Brasserie-camp Jules Moke jusqu’à Mulonge. Citons le cas du vendeur Blaise Murhula et d’un infirmier de la place », dénonce-t-il.

Parmi les causes de cette insécurité, il cite l’absence des éléments de la police aux quartiers Cikera et Kanoshe. La prolifération des maisons de vente des boissons fortement alcoolisées. Et le fait que la police qui devrait sécuriser les habitants s’adonne plutôt à la collecte des taxes dans les milieux précités.

Ce dernier recommande la fermeture des toutes les maisons de vente de ces boissons, de doter plus des moyens à la police et aux cadres de base. Mais aussi d’installer des postes de la police dans les quartiers Kanoshe et Cikera. A la population, il l’appelle à collaborer avec les services de sécurité.

François Mukoma

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