journée

Comme il en est devenu une habitude c’est sur les réseaux sociaux que ces derniers ont choisi d’exprimer leur appréhension quant à cette journée. 

C’est le cas de Paulin Mulume militant au sein du collectif des mouvements citoyens AMKA Congo. Ce dernier trouve qu’il n’a rien à célébrer car dit-il son pays n’est pas jusque-là indépendant. « Je refuse de tromper ma conscience ! Nous devons encore nous battre pour une vraie indépendance », écrit-il sur son compte Facebook.

Claude Kampuzu de sa part, ne croit pas à l’indépendance du Congo. « Le peuple n’est pas libre. Il est  otage de ses propres fils qui le dirigent. La majorité est systématiquement entretenue dans une pauvreté stratégique au service de la minorité. Un jeune de 30 ans encore chez ses parents, est incapable de se payer ne serait-ce que le petit déjeuner, pendant que d’autres se prélassent avec tous les avantages possibles. C’est du vampirisme dans le chef des politiques qui dévorent le destin de leurs concitoyens », écrit-il

« Demain tous ces voleurs de la Nation vont fêter la soi-disant indépendance », écrit de sa part Sébastien Habamungu sur un post de la veille de la journée. Il parle ainsi des hommes politiques congolais qui ont une réputation d’être « des voleurs de la nation » par le peuple.

Il est rejoint dans sa pensée par Irène Nabintu qui estime de sa part que seuls les députés nationaux peuvent en cette journée. « Eux peuvent fêter pour avoir reçus des jeeps », écrit-elle.

Le cœur n’est pas à la fête pour cette journée

Il faut dire qu’en raison de la pandémie à coronavirus, et de la troisième vague qui sévit au pays, le chef de l’Etat a interdit des cérémonies de commémoration sur toute l’étendue du pays.

En y réfléchissant, William Yayote, artiste musicien de la ville de Bukavu écrit que l’indépendance se danse si réellement on n’est pas sur la corde de la pendaison ou de la pandémie.

Il faut dire que des congolais qui ont fustigé la gestion de la République par l’ex-président Joseph Kabila, ont placés leurs espoir dans Félix Tshisekedi, qui lors de sa campagne promettait de s’occuper prioritairement du social des habitants s’il était élu.

Deux ans après son avènement, la situation est resté le même, ce qui créer une sorte de déception au sein de la population. Ces derniers ne croient plus à un pseudo changement.

Marcel Asifiwe K.

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