IGF

La coordination de la Société Civile du Sud-Kivu a tenu une conférence de presse ce vendredi 28 octobre 2022. Le grand point de cette allocution de la structure citoyenne a été le rapport (fuité) de l’Inspection Générale de Finance (IGF) sur la gestion de la province.

« Depuis quelque temps, la toile ainsi que l’opinion publique sont enflammées par un rapport fuité de l’Inspection Générale de Finance, après une mission d’inspection au Sud-Kivu. Ce rapport est sur toutes les lèvres, les unes le déclarant d’un faut, par le fait que son contenu ait été évoqué pour la première fois par un journaliste d’investigation ; plusieurs autres le tenant pour vrai du fait que ses révélations conforment à la réalité connue en province » A fait savoir la SOCIV dans sa déclaration à ce sujet.

Face à ces deux opinions, l’on se demande qui « dit vrai et mieux », se demande la Société Civile du Sud-Kivu à travers cette déclaration.

Cependant, cette structure citoyenne se demande pourquoi l’IGF n’a jamais démenti cette information. Ce qui leur fait croire selon la SOCIV, que ce rapport semble « être vrai ».

« Quoi qu’il en soit, la Société Civile du Sud-Kivu note que l’IGF n’a jamais, ni officiellement, ni publiquement nié ce rapport macabre que certains qualifie à tort ou à raison d’un tract ; ni nié son contenu » S’interroge la SOCIV.

Cette structure affirme de continuer à se fonder sur ce rapport existant déjà. Cela, tant que l’IGF n’aura pas publié un autre rapport qui contredit celui révélé par le présentateur de l’émission Bosolo na politique.

La position de la SOCIV

«Après plusieurs cris sur la mauvaise gouvernance au Sud-Kivu, l’Inspection Générale de Finance ; une institution de contrôle attachée à la présidence de la République, avait organisé une mission dont la durée fut de près de 165 jours en province. Et dont le but été de contrôler la gestion et l’encadrement de dépenses exécutées par les autorités provinciales (gouvernement provincial) » Rappelle ladite déclaration.

« Ce rapport fait état de plusieurs révélations de faits de gestions macabres de notre province, caractérisé par des gonflements de chiffres, des surestimations et de détournements en terme des millions d’argent (évalués en Franc Congolais ou en Dollars Américains). Cet argent destiné aux victimes de Kasika, Kamituga et Nyamugo, pour lesquelles on s’en souvient certains compatriotes avaient été insécurisés et arrêtés injustement pour avoir dénoncé » Conclut la déclaration.

Face à cette situation, la SOCIV/Sud-Kivu dit refuser de garder silence, pendant que dans d’autres provinces les mêmes rapports de l’IGF ont fait sanctionner certains responsables publics, pour des faits de même type.

« Doit-on consacré l’impunité au Sud-Kivu ? Entretemps, la population est quotidiennement traquée par un matraquage fiscal pour payer ses taxes et impôts » Se demande la Société Civile dans sa déclaration.

Signalons que ce point de Presse a été tenu au bureau de la Coordination de la Société Civile, sur avenue Kibombo, dans la commune d’Ibanda. La déclaration a été lue par Adrien Zawadi, président de coordination au Sud-Kivu.

Eric Shukrani

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