Sébastien

Les léopards de la République Démocratique du Congo se sont produits pour la première fois sous la conduite du technicien français Sébastien Desabre.

Si les fauves congolaises se sont inclinés une nouvelle fois contre les Etalons du Burkina Faso (0-1), tous le contenu de leur match n’est pas à jeter à la poubelle.

Face à une très belle équipe burkinabé, la magie n’a pas fonctionné chez les léopards. La faute à une équipe moins inspirée en attaque.

Avec une défense en place, le Burkina Faso a dû compter sur son génie Bertrand Traoré (57e minute) pour plier la rencontre.

Côtés léopards le manque de réalisme sur quelques occasions du match, a donné une autre tournure à un match pourtant maitrisé en première mi-temps.

Des points positifs pour les nouveaux avec Sébastien Desabre

Malgré la défaite, quelques points positifs ont été relevés dans la rencontre RDC-Burkina Faso. La défense congolaise avec quelques premières.

L’axe a été composé par Nathan Idumba et Inonga Baka, deux coéquipiers qui avaient déjà joué ensemble lors du dernier CHAN. Pas assez  flamboyant, mais assurer par rapport aux attentes, et le but de Traoré était inévitable.

Gédéon Kalulu en latéral droit, a été présent dans beaucoup des duels défensifs. On lui reproche seulement de n’avoir pas été plus haut dans ce match.

Pour la première fois en numéro 1, Ben Malango n’a pas répondu aux attentes de Desabre. L’ancien attaquant du Raja n’a pas trouvé le cadre dans ce match. Celui-ci est resté discret jusqu’à sa sortie.

Le duo Mbokani-Bakambu est donc loin d’avoir trouvé un digne remplaçant, car même les quelques minutes de Muleka sur le terrain n’ont rien garanti.

Bref, le nouvel entraineur doit travailler plus dur, s’il veut trouver un bon équilibre à son équipe. Et surtout, chercher un buteur pour la sélection nationale.

Signalons qu’avec ce rêveur,  les léopards enchainent une troisième défaite consécutive. Cela après deux défaites en éliminatoire de la CAN 2023. Sébastian Desabre a donc du boulot, deux mois après sa nomination à la tête des léopards.

Eric Shukrani

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