transitionnelle

 » Il est réellement  important que le gouvernement commence par se prononcer et réglementer le processus de la justice transitionnelle »

Ces propos sont d’Epimack Koko, coordonnateur de la Ligue des droits des personnes dans la région des Grands lacs (LDGL). Prononcés ce 31 mai lors de la conférence d’experts sur cette question organisée à l’hôtel Mont Kahuzi.

Selon  Epimack, l’organisation de la justice transitionnelle doit se passer par un réel encadrement des toutes les réflexions des acteurs de la société civile et ceux socio-communautaires. Cela par la mise en place de certaines mécanismes. Mais aussi déterminer comment ils vont fonctionner, les concernés et chercher les moyens.

 » Sinon jusque-là, tout ce que la société civile a déjà fait ou en train de faire est louable. Il faut commencer à mobiliser les populations qui ont été affectées par les crimes de masses et que le gens comprennent l’importance de parler et de commémorer « , a-t-il dit.

Epimack Koko estime qu’il aurait été important que la RDC décide d’une journée ou d’une semaine au cours de la quelle les victimes commemoreront les crimes de masses dans le pays.

À noter que cette conférence visait à partager les expériences sur les avancées du processus de la justice transitionnelle. Les défis et les perspectives.

Le coordonnateur de la LGDL reconnaît que ça fait longtemps qu’on parle de cette question en RDC. Mais que les différents acteurs qui travaillent sur la question le font d’une manière dispersée.

Pour lui, 27 ans après les crimes, les défis auxquels font face la RDC doivent être évoqués afin que la justice transitionnelle soit mis en place et qu’elle fonctionne pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les victimes.

Il reconnaît certaines avancées comme la volonté politique qui existe déjà et des réflexions et initiatives au niveau légal, réglementaire et législatif.

 » Il y a un projet de loi sur la préparation d’un fond au profit des victimes des guerres et autres violences. Ce qu’on appelle FONAREV qui est déjà en place », a-t-il reconnu.

Toutes ces initiatives, dit Epimack, donnent espoir sur la suite. Ce qui reste à faire, selon lui, c’est de savoir les encadrer et les orienter en y mettant des moyens.

Isabelle Barhigenga 

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