société civile

La coordination de la société civile forces vives de l’Ituri demande au président de la République, Félix Tshisekedi de convoquer une table pour la levée de l’Etat de siège dans lequel se trouve cette province.

Voilà en substance ce que l’on peut retenir de la communication de cette structure citoyenne de ce jeudi 12 janvier devant la presse. Dieudonné Lossa, coordonnateur provinciale de cette structure fait savoir que cette demande fait suite à la recrudescence de l’insécurité dans cette province.

Une insécurité caractérisée par des tueries d’enfants, des femmes et des personnes de troisième âge. Du 6 au 10 janvier 2023, 34 civils ont été tués par des CIDECO dans les villages Largu, Bule, Fataki, en territoire de Djugu.

La société civile cite aussi les attaques des FRPI, ADF, FPIC et les groupes d’autodéfense. « Des attaques suivies des pillages systèmes des biens de la population dans plusieurs entités. A Djugu, Mahagi, Mambasa, Irumu. Avec le pillage de 720 vaches sur la route Djalasiga», dit-elle.

Avec ce tableau peint par la société civile, elle estime que l’Etat de siège est dans l’incapacité d’imposer la paix. « C’est seulement la collecte des taxes et impôts qui constituent la préoccupation du pouvoir », écrit-elle dans son communiqué.

La société civile estime que le chef de l’Etat devrait déclarer dans l’immédiat l’Ituri comme une province sinistrée. Elle demande au gouvernement central de renforcer en troupes et équipements les FARDC pour restaurer l’autorité de l’Etat.

De diligenter une enquête mixte à Largu, Jissa et Blukwa afin d’identifier les fauteurs des troubles et les déférés devant la justice. Et d’interpeller le commandant régiment, Masumbuko, pour n’avoir pas empêché le carnage dans les entités citées.

« Au gouverneur militaire de l’Ituri de faciliter immédiatement l’enterrement des corps en putréfaction à Blukwa et ses environs. De traquer tous les groupes armés récidivistes, réfractaires au processus de la paix. D’obtenir la restitution des biens des otages de Bambu », renchérit-t-elle.

La coordination de la société civile forces vives décrète 3 journées ville morte, du 18 au 20 janvier, sur toute l’étendue de la province. Cela pour compatir avec les familles qui ont perdues les leurs dans les massacres des groupes armés actifs en Ituri.

Elias Lwayivweka depuis Bunia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *