UDDA

L’Urgence pour le développement durable en Afrique (UDDA), une organisation humanitaire qui intervient dans les urgences, renforce la capacité de ses cadres et collaborateurs sur son projet de « mise en œuvre du projet d’assistance multisectorielle pour le développement de l’ancien Kivu ». Une activité de 13 jours qui débute ce lundi 26 juin pour prendre fin en date du 10 juillet prochain.

Selon madame Irène Masika, Directrice Pays de l’UDDA, d’une manière générale ce projet qui a commencé depuis le mois de mai en 2022, vise le développement durable de tout l’ancien Kivu. C’est-à-dire le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema. « L’atelier en soi est organisé à l’intention des membres de l’UDDA et à celle des membres de nos organisations partenaires venus de différents endroits de l’ancien Kivu ».

Il faut dire que durant ces 13 jours, cet atelier sera axé sur 4 thématiques :

  1. Violences sexuelles basées sur le genre
  2. Les techniques de communication
  3. Les techniques d’enquête et de récolte des données
  4. Et enfin l’approche humanitaire « Do no harm », en français « Ne pas nuire ».

Pour ce premier jour, les participants ont été outillés sur « les violences sexuelles basées sur le genre ». Une thématique qui a été développée par Madame Nené Bintu Iragi, vice-présidente du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

Cette première journée de formation, indique-t-elle, a visé à capaciter les participants sur les notions de base par rapport à notre thème que nous développerons pendant 3 jours.

« Aujourd’hui, ils ont appris les notions de comment on définit d’abord la  violence sexuelle, comment on définit les violences basées sur le genre et comment on peut prendre en charge les personnes survivantes de ces violences par les approches psycho-sociales ».

Disons que les participants se sont dits satisfaits par l’exposé de l’oratrice, Nene Bintu, surtout « sa méthodologie ».

« Au travers l’enseignement d’aujourd’hui, j’ai appris comment gérer les survivants des violences sexuelles basées sur le genre », indique Olivier Birindwa Ntole, superviseur psychosocial-communautaire dans les zones PASS, zone de santé (ZS) de Nyangezi  et Nyantende.

Vraiment, poursuit-il, nous sommes très contents de cet encadrement de l’UDDA à notre égard car cette formation aura des retombées positives dans notre ville de Bukavu, au Sud-Kivu et pour tout l’ancien Kivu.

« Nous disons grand merci à l’UDDA de nous avoir donné cette chance de participer à cette formation très importante pour nous et pour toute notre communauté », remercie-t-il. Mais aussi nous remercions l’USAID qui a financé ce projet combien bénéfique.

Marcel Asifiwe K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *