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L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) Sud-Kivu s’indigne de la hausse du prix du carburant à travers le communiqué officiel du ministre national de l’économie du 21 janvier dernier.

Les cadres de cette association  l’ont fait connaitre à la rédaction de Congoleo ce lundi 24 janvier 2022.
Marc Kashogolo, président de l’ACCO Bagira, dit regretter du communiqué du ministre national de l’économie qui a songé que pour la hausse du prix du carburant sans penser sur le prix de transport en commun.

« Apparemment il a oublié de hausser le prix de bus qui, avec le comportement de beaucoup de nos chauffeurs, nous tient au cou déjà.  Jusque-là le prix c’est toujours 500Fc Bagira-place », dit-il.
Abasi Amissi, président de l’ACCO de Kadutu, s’étonne de la décision du ministre qui, d’après lui, perturbe leur association dans l’organisation du transport en commun.

« Un ministre qui se contente de hausser le prix du carburant à l’immédiat sans tenir compte de toutes les conséquences possibles sur la vie de la population », s’indigne-t-il.

Il fait savoir qu’à causse de cette situation beaucoup de bus ont dû rester à la maison pour éviter le problème avec les clients. « Et maintenant les autres sont dans la route et chacun fait ce qu’il veut en matière du prix. Alors que c’est la mairie qui doit fixer le prix », continue-t-il à faire savoir.

Abasi Amissi, dit que l’ACCO est là que pour faire respecter la décision de la mairie. Surtout en matière du prix de transport.

« Nous sommes aussi obligés de faire hausser le prix car le carburant était 1900 et maintenant c’est  à 3000 Fc pour 1 littre », indique un chauffeur de Bagira.
Marc Kashogolo, président de l’ACCO Bagira, appelle le maire de la ville à fixer le prix de bus en tenant compte du prix de carburant pour éviter de léser ni les chauffeurs ni les clients.

Président de l’ACCO Bagira, rappelle le prix du bus

Néanmoins, il demande à tous les usagers du transport en commun d’être en union et de signaler au bureau de l’ACCO en cas de la hausse du prix de transport.

« Car nous ne permettons à aucun chauffeur de changer le prix de transport aux clients. De Bagira à la place de l’indépendance, le prix reste 500Fc, et de Bagira à Nguba c’est toujours 800Fc. Et cela  jusqu’à la décision de la mairie », indique-t-il.

Marc Kashogolo se demande comment deux personnes (le chauffeur et son receveur) peuvent s’imposer sur 14 personnes (passagers) pour leur faire payer le prix qui n’est pas reconnu par les autorités. Ce qu’il qualifie de lâcheté et égoïsme de la part des clients.  

Irène Bifomo

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