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La société civile de Nyakaliba accuse des étudiants de la brigade de l’Université officielle de Bukavu (UOB) de tracasserie et de vandalisme à l’endroit de la population.

Dans une correspondance de ce 18 novembre adressée aux autorités de l’UOB, cette structure de la société civile indique que ces étudiants s’en prennent aux passants. Mais aussi aux vendeurs de certains articles sur le site de l’université.

Elle cite le cas d’un motard qui a été tabassé au début de l’année académique. Elle cite aussi le cas d’une femme de troisième âge, grièvement blessée et internée au centre de santé de l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM).

« Deux autres motards ont été également tabassés sur la route non loin du bâtiment de l’ISTM », écrit-elle. Tout en évoquant le cas des clients d’une boutique de la place qui ont été aussi tabassés par des étudiants de la même brigade.

« Comme si cela ne suffisait pas, à la fin du mois de septembre, cette même brigade s’était bagarrée avec des étudiants de l’ISTM et les dégâts étaient lourds », évoque la société civile de Nyakaliba. Elle cite des vitres et portes cassés, des pupitres brûlés. Mais aussi le laboratoire Dr Lurhuma pour le test Covid-19 détruit.

Eric Balolage, président de cette structure déplore le comportement des autorités de l’UOB, qui n’ont pas accepté de recevoir leur correspondance. Il ne comprend pas comment le secrétaire académique de l’UOB peut dire ne pas reconnaître ces étudiants, alors qu’une lettre de la brigade identifiant ces étudiants est affichée au sein de l’université.

« Des étudiants qui continuent à passer des examens comme si rien n’était », dit-il. Eric Balola les appellent à la réparation des préjudices causés en l’endroit des habitants. Dans le cas contraire, annonce-t-il, la justice s’en occupera.

 Pascal Mushiaramina

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