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Avec la crise que traverse le pays, vivre au quotidien devient un casse-tête. Pour survivre, certains habitants multiplient des initiatives de création. Congoleo.net vous présente la vie de Faida Birindwa qui, avec un capital de 5000 fc, doit nourrir sa famille composée de 5 enfants.

« Je suis veuve. Mon mari est décédé il y a plusieurs années déjà et m’avait laissé 5 orphelins dont trois garçons et deux filles ». Se présente Faida Birindwa.

Pour nourrir ses enfants, elle a choisi de vendre des cannes à sucre dans le marché de Bagira. C’est un membre de sa famille qui va lui donner 5000 fc pour qu’elle commence à se débrouiller, comme on dit dans le langage de Bukavu.

« Il m’arrive parfois d’avoir 3000 fc de bénéfice après la vente. C’est l’argent que j’utilise pour la ration », fait-elle savoir. Ainsi pour le repas, elle achète une mesure et demie de farine à 1500 fc, fretins salés (Ndagara chumvi) de 500 fc, 500 fc pour les légumes et 500 fc pour les condiments.

Vivre sans manger selon les normes

« Nous mangeons une fois par jour. Les garçons ont la charge de ramasser le bois de chauffage pour la cuisson », dit-elle. Faida Birindwa indique vivre dans une parcelle familiale où son défunt mari avait construit une maison.

Ses enfants ne vont pas à l’école. Son espoir était de voir se concrétiser la gratuité de l’enseignement. Ce qui lui donnerait la chance de les scolariser. La prise en charge des enseignements par des parents a mis fin à son espoir.

L’histoire de Faida Birindwa est l’un d’exemples des difficultés de la vie que doit surmonter la population congolaise. Ils sont nombreux qui ont perdu confiance dans l’action du gouvernement.

« Je suis pauvre et je n’ai personne pour m’aider. Pour m’habiller je dois mettre chaque semaine 1000 fc dans l’association (AVEC) que j’utilise en temps de besoin », lance-t-elle.

Chance Nganiza

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