Audrey Mugisho

Audrey Mugisho Mirindi, élève en sixième année des humanités, section électronique industrielle au complexe scolaire la Lune de Bagira.

Passionné de la robotique, l’apprenti électronicien mène des recherches en informatique et sur des maisons intelligentes. Il a déjà réussi à mettre au point un système des portes automatiques avec une reconnaissance faciale et vocale.

Sa dernière réalisation est le système de sécurité par Identification radio fréquence dit Radio frequency identification (RFID) en anglais. Une invention qu’il vient d’exposer devant l’équipe de congoleo.net.

Comment cela marche ?

« Il y a un module de réception pour la carte RFID qui joue un rôle de l’émetteur. Après avoir programmé le serveur on peut enregistrer une carte. Une fois cette carte déjà enregistrée, on peut la scanner afin d’avoir accès pour ouvrir la porte ou faire n’importe quelle action par rapport à l’utilisation du système. »

Audry Mugisho ajoute que l’action se fera à une seule condition, que la carte soit identifiée et enregistrée dans le serveur. Si la condition est vraie, la porte s’ouvrira et au contraire elle refusera.

Il poursuit en indiquant qu’il y a aussi la possibilité de désactiver à partir de serveur la carte qui était enregistrée dans le système. Et lorsqu’on la scanne ça refuse de donner l’accès parce qu’elle n’est plus reconnue.

« Tout sera fixé par l’administrateur du serveur qui est soit le chef de la maison ou de l’entreprise ou toute autre personne ou agent désigné par l’entreprise pour la gestion de ce dernier (serveur) », nous dit Audrey.

Mais selon les explications nous fournies par ce jeune électronicien, il est à signaler qu’on peut aussi le faire en saisissant le mot de passe. Soit par votre téléphone par l’intermédiaire du Bluetooth, par une télécommande ou soit par le clavier et l’écran directement collé à la porte.

Ça peut toutefois se faire aussi par la reconnaissance vocale en donnant des commandes d’accès par la voix, continue à nous expliquer.

Les entreprises ont tout intérêt en ce système RFID

Les entreprises ont beaucoup plus d’intérêt en utilisant ce système pour la sécurité et la protection de leurs biens mais aussi pour éviter les espions.

« Mes embussions c’est de me voir un jour initier une grande entreprise qui peut nous aider à travailler et développer des grandes choses technologiques ici chez nous afin de contribuer au développement de notre province et de notre pays en général », déclare-t-il.

«  Surtout que le taux de la technologie est trop bas ici dans notre pays. Nous n’avons pas d’usine pour fabriquer même des lampes torches », renchérit-il.

Parlant de ses difficultés, Audrey Mugisho Mirindi, âgé de 17 ans, nous dit que ce sont des matériels pour la réalisation de ses œuvres qui lui causent tort. Et cela par manque des moyens.

Marcel Asifiwe K.

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