Ils sont au nombre de 123 policiers et appartiennent à l’unité des mines et hydrocarbures. Ils viennent de terminer leur formation de trois mois à l’école de la police camp Jules Moke.

La cérémonie de la clôture de cette formation a eu lieu ce lundi 27 juin en présence du commissaire provincial de la police congolaise au Sud-Kivu, le général Jean-Bernard Bazenge. Mais aussi du chef de secteur de la police de la MONUSCO et du représentant du chef de bureau de l’OIM.

Dans son mot, le colonel  Eulalie Temetu, commandant de l’école de la PNC Jules Moke a fait savoir qu’il s’agit d’une session qui avait débuté le 6 avril. Cela grâce à la coopération américaine et la RDC avec le partenariat de l’Organisation internationale des migrations (OIM).

Celui-ci a souligné que le secteur minier en RDC présente plusieurs dangers. Ils sont liés à la situation socio-économico-financière, sécuritaire et stratégique. Ce qui rend ce secteur criminogène à en croire le colonel.

« Les entreprises extractives du secteur minier comme les artisanaux, ont besoin d’être sécurisés. Aussi de travailler dans un environnement rassurant la rentabilité de leurs productions. C’est donc un grand jour pour la police de la province du Sud-Kivu car les agents de l’unité de mines de cette province sont aujourd’hui imprégnés de la véritable nature de leur mission », s’est-il exprimé.

Le colonel Eulalie Tumetu estime que ces policiers sont maintenant outillés pour bien combattre l’exploitation illégale des minerais. Mais aussi prévenir, maintenir et établir l’ordre public dans des sites miniers.

« C’est pourquoi nous supplions l’autorité de la police nationale congolaise de pérenniser cette forme de coopération avec nos partenaires afin de programmer de plus en plus des sessions de formation à la police des mines et hydrocarbures. Y compris des sessions de formation de la police des frontières », a-t-il plaidé.

Safiatu Dialo, chef de projet au sein de l’OIM et l’une des formatrices a, pour sa part, fait savoir que cette formation s’est focalisée sur la législation minière. Mais aussi sur le commerce et l’exploitation responsable des minerais, les infrastructures minières et le trafic illicite.

Les infractions minières, les principes de la police de proximité, la police administrative et judiciaire ont fait partie des matières dispensées au cours de cette formation.

L’inspecteur provincial de la police, le Général Bazenge a remercié les autorités de la République et les partenaires qui ont permis la tenue de cette formation. Il a appelé les lauréats à mettre en pratique les matières apprises pour la sécurisation des exploitants miniers. Mais aussi de lutter contre la fraude douanière et la contrebande dans la province du Sud-Kivu.

Janvier Cirala