RAVEC

Eleuther Katembera en vacances à Bukavu, visite le Réseau des associations villageoises d’épargne et de crédit (RAVEC) Nyamuhinga ce samedi 04 septembre.

L’objectif de cette visite, selon ce dernier, était de palper du doigt la manière dont fonctionne ce réseau d’associations.

« Tout d’abord le mot AVEC c’était du nouveau pour moi. Alors j’ai de demandé aux autres que cela signifiait réellement. Comme que c’était un peu difficile de bien me l’expliquer j’ai pris l’initiative de descendre sur le terrain pour toucher du doigt cette réalité des AVEC », dit-il.

Il faut dire que Eleuther Katembera est natif de Bagira. Il vit en Italie depuis plus de 30 ans et était étonné qu’il y ait encore des congolais qui ont des initiatives à la base. Ce qui contraste avec l’image du pays véhiculée à l’extérieur.

« Je suis vraiment surpris positivement. Je ne m’attendais pas voir au Congo des personnes qui pouvaient travailler ensemble avec courage et honnêteté et produire un grand travail pareil », s’étonne-t-il. Son plus grand étonnement est celui de voir des femmes qui n’ont pas étudié, mais une fois formées arrivent à gérer le peu qu’elles ont.

« Ce qui m’a encore étonné c’est de regarder l’âge de ceux qui m’ont invité, les jeunes avec qui ces mamans travaillent. Franchement j’ai été étonné parce que selon ce que nous entendons de la RDC, nous qui sommes loin, nous savions qu’il n’y a plus vraiment d’espoir de trouver des gens honnêtes, intelligents et courageux pareils. Je pensais qu’au Congo il n’est plus possible de trouver même une personne honnête », renchérit-il.

Eletheur appelle au soutien du RAVEC Nyamuhinga

Il appelle les personnes de bonne volonté à venir en aide à ces mamans. De sa part il indique qu’il fera de tout son mieux, une fois en Europe, pour exposer aux personnes et organisations de bonne volonté à soutenir des femmes. « J’y tiens vraiment à cœur pour toquer à toutes les portes des personnes de bonne volonté ».

Un sentiment de Satisfaction pour Claude Zibera, président de RAVEC Nyamuhinga de voir que le travail qu’ils accomplissent attire l’attention de par le monde et satisfait notre visiteur. « Cela nous donne de l’énergie pour continuer à progresser », a-t-il dit.

Il en profite pour inviter des gens de bonne volonté et même des entrepreneurs sociaux à s’intéresser à eux. « Les jeunes et les femmes des AVEC ont besoin d’eux ».

Marcel Asifiwe K.

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