Des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont accusés de tracasser des habitants à Shabunda.
Ils sont accusés d’ériger des barrières illégales sur la route Burhale-Shabunda. Ces barrières se situent à Saseti, à Mukenge, à Ngolombe et à Lubimbe dans le groupement de Bamuguba Sud. Pour traverser des habitants sont obligés de payer 1.000 fc par personne.
Ils sont également accusés d’arrestations arbitraires. Des victimes ne sont même pas informées des motifs d’arrestations. Elles sont jetées dans leurs cachots se trouvant à Kigulube et Lukita.
« Des habitants sont pris par force pour transporter leurs faits », indique un habitant sur place. Ce dernier informe qu’un préfet d’école a été blessé à la tête par ces derniers pour avoir refusé de porter leurs bagages.
« Il revenait de Bukavu. Il va croiser les militaires au niveau de Kiluma à 10 km de Kigulube. Malgré ses explications, celles de se précipiter pour une réunion avec ses collègues afin de préparer la rentrée scolaire. Ces militaires n’ont pas accepté de le laisser partir », dit-il.
Des habitants de ce milieu appellent les autorités tant civiles que militaires de voir comment recadrer ces éléments des FARDC afin de remettre la quiétude au sein de la population.
Isaka Kijana depuis Shabunda