Fabrice Puela

« Pour que la médecine se développe il faut d’abord que les droits de l’homme soient respectés ». Cette déclaration est de Fabrice Puela, ministre national des droits humains. Lancée lors de l’inauguration de l’Institut africain de chirurgie minimale qui a eu lieu ce mercredi 28 septembre à l’hôpital de Panzi.

Dans son discours, Fabrice Puela a parlé de l’amélioration des conditions sanitaires et de la justice. Et pour lui, la justice doit réprimer « les délinquants » qui s’adonnent aux violences sexuelles. « Les survivantes des violences sexuelles ne sont pas seules. Le chef de l’Etat et le gouvernement sont avec eux », a-t-il déclaré.

Puela
Ministre des droits humains Fabrice Puela

Pour lui, il faut d’abord soigner les causes avant de s’attaquer aux conséquences. Car, estime-t-il,  c’est avec la justice transitionnelle qu’on va s’occuper de tous les aspects liés aux violences sexuelles. Notamment en connaissant la vérité mais aussi en procédant à la réparation.

« Il y aura une loi qui sera votée sur la réparation et un établissement public verra le jour. Les survivantes des violences sexuelles seront aussi impliquées », a-t-il fait savoir.

A noter que plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie d’inauguration de cette infrastructure à l’hôpital de Panzi à côté du Dr Denis Mukwege. C’est notamment l’ancien président français, François Hollande, le ministre national de la santé Jean-Jacques Mbugani et du gouverner du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi.

Une occasion pour le ministre Puela de manifester sa satisfaction de voir le pays se doter d’une telle infrastructure, la première en Afrique.

Isabelle Barhigenga

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