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Le gouvernement congolais réfute les accusations de Human Rights Watch sur la violation des droits humains et la répression de l’opposition en RDC et parle des allégations.

Dans un communiqué du 23 août publié par le ministère de la communication et médias, le gouvernement congolais se dit accorder une valeur primordiale à la protection des droits humains et idéaux démocratiques qu’ils incarnent.

Il explique que la date des élections fixée au 20 décembre, symbolise sa détermination à garantir des processus électoraux exempts de toute opacité, caractérisés par leur impartialité. « En étroite collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux, la RDC œuvre résolument pour assurer la conformité aux normes lors des échéances électorales à venir », peut-on lire sur le communiqué.

En ce qui concerne la répression contre l’opposition, le gouvernement parle des mesures prises et qui visent à maintenir l’ordre public. Mais aussi à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence.

« Il est fondamental de souligner que l’intervention des forces de sécurité se conforme autant aux lois nationales qu’aux protocoles internationaux régissant le maintien de l’ordre », écrit-il. Et de se dire récuser de manière catégorique « les allégations » de restriction des libertés fondamentales, d’arrestations arbitraires et d’intimidations.

« De plus, nous souhaitons attirer l’attention sur les nombreux actes de violence dirigés contre nos forces de police, des actes qui n’ont été dénoncés ni par l’opposition ni par Human Rights Watch ».

« Les actions prises à l’encontre de personnes spécifiques reposent sur des informations crédibles et des preuves tangibles. Toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes. Les individus présumés responsables de tout acte répréhensible seront tenus pour responsables devant la loi, indépendamment de leur statut ou de leur affiliation politique », renchérit-il.

Pour rappel, Human Rights Watch dans son rapport du 22 août accusait le président congolais, Félix Tshisekedi, et son gouvernement d’exercer une répression contre l’opposition. Human Rights Watch citait des arrestations, des restrictions de circulations et répression des manifestations de l’opposition.

« Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reconnaît l’importance du travail accompli par l’ONG Human Rights Watch en tant que défenseuse des droits humains », note-t-il. Et invite les responsables de cette organisation à échanger avec les autorités dans un esprit de collaboration constructive.

Thomas Uzima

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