Après l’arrivée de l’armée ougandaise sur le sol congolais et de la police rwandaise, c’est le tour des troupes burundaises d’entrer en danse.
C’est depuis jeudi passé que les troupes burundaises ont traversé la frontière de la RDC par la rivière Ruzizi. Selon des sources sur place, ces troupes viennent traquer des groupes armés burundaises présents sur le sol congolais. Des groupes armés qui se prépareraient à attaquer et renverser le pouvoir de Gitega.
Les mêmes sources affirment qu’ils étaient reçus par des miliciens Ngumino et se trouveraient dans les forêts d’Uvira. Ils ont été accueillis par Kijangala et Nyamusalaba, commandant des rebelles Ngumino qui les auraient logés chez eux. Leur objectif est de foncer dans la forêt du territoire de Fizi pour le même but.
Une situation qui inquiète la population locale qui estime que la présence des militaires burundais dans ce milieu va amplifier l’insécurité déjà précaire dans cette partie de la République. Un cadre de la société civile du milieu confirme que Nyamusalaba, était parti au Burundi afin de demander de l’aide au gouvernement de Gitega. Ce que le concerné nie.
Sur les ondes de Channel Africa, Viringiro Robert porte-parole du groupe armé Twigwanerho, accusé aussi d’avoir fait appel aux troupes burundaises, il réfute ces allégations et pointe du doigt le gouvernement congolais.
« C’est le gouvernement central qui est en pourparlers avec des pays étrangers pour que leurs troupes entre sur le sol congolais et traquer les groupes armés se trouvant sur le sol congolais », dit-il.
Mais du côté de l’armée ont indiqué ne pas avoir des nouvelles d’une quelconque présence des troupes burundaises sur le son congolais. Le Major Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’opération Sokola 2 sud Sud-Kivu dit ne pas être en possession de cette information.
Pascal Mushiaramina