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La société civile du Sud-Kivu appelle la communauté internationale à cesser de souffler le chaud et le froid. Il s’agit d’une des recommandations des forces vives de cette province contenue dans leur mémorandum déposé au facilitateur Uhuru Kenyatta lors du dialogue de Nairobi.

Une information donnée par Néné Bintu, vice-présidente de la coordination de la société civile du Sud-Kivu lors d’une conférence de restitution organisée ce samedi 10 décembre dans la salle Concordia de Bukavu. A noter que Néné Bintu conduisait la délégation de la société civile de cette province à ces assises.

Pour elle, la communauté internationale doit s’impliquer pour que la paix soit rétablie en RDC. « Parce que nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup des coups bas et des coulisses qui se font pour que la population ne puissent pas jouir de cette paix », dit-elle.

Parmi d’autres recommandations de la société civile figurent le programme PDRCS, qui selon elle, doit avoir des moyens conséquents pour corriger les erreurs d’autres programmes qu’a connu la RDC. Que la force régionale déployée puisse avoir une mission offensive pour le retour de la paix.

La société civile du Sud-Kivu demande également que les pays étrangers qui font la guerre au Congo négocient également avec leurs forces négatives.

« Nous avons des problèmes avec nos groupes armés locaux et qui étaient représentés à Nairobi. Ils doivent aussi adhérer au processus en acceptant de cesser des hostilités. Et à ne plus s’attaquer aux convois humanitaires et accepter d’adhérer au programme PDRCS », a indiqué Néné Bintu.

Selon elle, la société civile dans sa pluralité a renouvelé sa demande selon laquelle l’unité du Congo ne doit pas être l’objet des discussions.

« L’intangibilité de nos frontières c’est un principe sacrosaint qui doit demeurer face à ces velléités expansionnistes du Rwanda qui veut toujours justifier sa présence au Congo au motif qu’il vient à la rescousse de ses compatriotes et pourtant il vient pour exploiter nos minerais », déclare-t-elle.

La société civile a également insisté sur le fait que le Rwanda et l’Ouganda soient sanctionnés. Et que le gouvernement quitte l’EAC au cas où ces deux Etats ne sont pas sanctionnés pour une paix définitive.

Isabelle Barhigenga

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