Six millions de morts, c’est un chiffre inconcevable qui devrait alarmer la communauté internationale et l’inciter à améliorer la sécurité de la population civile en République Démocratique du Congo.
Nous sommes tous conscients que le conflit en République démocratique du Congo (RDC) est le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale.
Prenons l’exemple du Rwanda.
Pour la commémoration du 25ème anniversaire du génocide, le Gouvernement rwandais avait décrété un deuil de 100 jours, le temps qu’il a fallu en 1994 pour que 800 000 rwandais soient massacrés.
Aux États-Unis, pour rendre hommage, aux quelques 3 000 morts des attentats du samedi 11 septembre 2001 du World Trade Center, chaque 11 septembre, est une journée chaumée, mais payée. Une journée de deuil national.
Pourquoi pas en République démocratique du Congo ?
C’est tellement regrettable de voir que cette guerre qui avait commencé en 1996, sous la direction de Laurent Désiré Kabila ( AFDL) a déjà fait plus de 6.000.000 des morts, hommes, femmes, enfants, vieux et jeunes, mais nos autorités restent toujours silencieux face à cette tragédie.
Ces Congolais tombés dans cette guerre doivent être honorés. C’est ainsi que nous lançons cet appel à tous les congolais qui se sentent touchés par cette situation de se rallier à notre lutte, surtout ceux qui ont perdu un ou plusieurs familiers durant cet événement tragique.
Ainsi nous demandons au gouvernement de construire dans chaque province un mausolée et que chaque congolais ayant perdu un ou plusieurs consanguins puisse donner le (e) nom (s). L’âge du décès, les circonstances de la mort, le lieu, mais aussi la date des illustres disparus et que ces informations soient gravées sur un géant placard.
Que le Gouvernement congolais, déclare un deuil national des 3 jours chaque année à partir du 17 Mai 2023. Pourquoi 17 mai ?,
Car c’est le 17 mai 1997 Kinshasa était tombée officiellement entre les mains de Mzee Laurent Désiré Kabila sachant que tout a commencé avec la guerre dite de libération.
17 au 20 mai de chaque année. Deuil national en mémoire des six millions des congolais tombés.
Moi-même j’avais perdu ma grande sœur aînée, pire encore, elle était enceinte de 8 mois (garçon). Deux jours après sa mort, une cousine aussi avait rendu l’âme. Ces corps ont été enterrés à Bitule, à plus de 500 kilomètres de la ville de Bukavu.
Je sais que je ne suis pas le seul à avoir vécu une situation pareille. Plus des 6.000.000 des morts, Monsieur le Président, vous qui êtes le père de la nation, nous vous prions de faire en sorte que ces congolais soient honorés.
En faisant ce geste, tous les livres d’histoire retiendront que c’était pendant votre règne qu’une telle décision a été prise.