l'EAC

Les chefs d’Etats-majors de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) viennent de donner 30 jours aux rebelles du M23 pour quitter les territoires qu’ils occupent.

C’est l’une des décisions du sommet de ces chefs des armées qui vient de se tenir à Nairobi (Kenya). Cela sur recommandation des chefs d’Etats de l’EAC lors de leur somment de Bujumbura (Burundi).

Selon le communiqué final signé par les chefs des Etats-majors présent à ce sommet, le M23 doit commencer à se désengager à partir du 28 février.  Dans le calendrier de désengagement, à partir de cette date au 10 mars, le M23 doit quitter Kibumba, Rumangabo, Karenko, Kirolwire et Kitchanga.

Du 13 au 20 mars, il doit quitter Kishishe, Bambo, Kazaroho, Tongo et Mabenga. Le dernier groupe devra quitter Rutshuru, Kiwanja et Bunagana, du 23 au 30 mars.

Les troupes de l’EAC devraient se déployer dans ces espaces laissés par le M23. Il est décidé que les troupes burundaises se déploieront à Sake, Kirolwire et Kichanga. Celles kenyanes seront déployées à Kibumba, Rumangabo, Tongo, Bwiza et Kishishe. Elles seront secondées à Kishishe par les troupes du Sud Soudan.

Les troupes de l’Ouganda seront quant à elles déployées à Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et Mabenga. Suite à la dégradation de la situation sécuritaire, les chefs d’armés demandent aux pays de la région qui n’ont pas encore envoyés leurs troupes au Nord-Kivu de la faire directement.

François Mukoma

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