La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Kalehe demande le démantèlement des camps des déplacés se trouvant à Buzi.
Dans une correspondance adressée au Gouverneur de province et signée par son président Didier Misuka, cette structure citoyenne, fait observer que le calme étant revenu dans les milieux de provenance de ces derniers, elle ne trouve pas pourquoi ils doivent demeurer déplacés.
La NDSCI informe que les premiers déplacés du camp-Vatican ce sont mélangés à la population locale. Et que les camps sont maintenant occupés par des personnes venues de Bweremana au Nord-Kivu.
« Ils s’y installent clandestinement après le démantèlement des camps au Nord-Kivu, pour des raisons qui sont les leurs. Cela étant, nous ne voyons plus le mobile qui justifierait encore le maintien de ces dits camps dans la zone. Surtout ceux érigés en pleine cité de Minova devant les bureaux administratifs », peut-on lire sur le document.
La NDSCI Kalehe indique que ces déplacés échappent à tout contrôle administratif des autorités locales. Et pour des crimes qu’ils seraient coupables, ils échappent à toute poursuite judiciaire. Une situation qui pousse cette structure à craindre que ces camps ne soient transformés en cachettes d’armes.
« Ces déplacés arrivent même à organiser des élections de leurs présidents appelés « coordinateurs », vêtus d’une autonomie de gestion administrative. Ils ne dépendent même pas du chef d’avenue, car ils gèrent aussi des entités découpées en blocs administratifs », écrit-elle.
De peur que ces camps ne deviennent un danger pour la population de Kalehe, la NDSCI demande au Gouverneur de les retourner dans leurs milieux respectifs.
Marcel Asifiwe K.