Alors que la rentrée scolaire a eu lieu depuis le 5 septembre, près de 5000 élèves réfugiés burundais ne sont pas retourné à l’école. Une situation due au manque de financement comme le fait savoir Didier Numbi wa Numbi, administrateur du camp de Lusenda.
Cet agent de la Commission nationale des réfugiés (CNR) Baraka, déclare que le HCR a fait savoir manquer de financement pour le secteur éducationnel. Cela suite à plusieurs contraintes, notamment le conflit russo-ukrainien. Mais aussi des manifestations de la population congolaise contre la Monusco.
Une information confirmée du côté du HCR. De cette organisation des Nations-Unies nous apprenons que depuis une année déjà, le HCR avait annoncé son désengagement dans la prise en charge scolaire de ces réfugiés.
Didier Numbi fait observer que la prise en charge des réfugiés revient en premier lieu au pays d’accueil. Puis aux agences des Nations-Unies. De son côté Éric Mwacha, chef de la sous division éducationnelle Fizi 3 basé à Mboko, fait savoir qu’ils sont dans des pourparlers avec le HCR.
Selon lui, le HCR devrait chercher d’autres partenaires pour sauver l’année scolaire de ces élevés réfugiés dont leur nombre est plus grand que celui des autochtones à Lusenda. Pour Amisi Mayuto Mikila, président de la société civile de Lusenda, c’est inconcevable que l’année soit blanche pour les réfugiés. Il appelle le HCR de trouver la solution le plus tôt possible.
Contacté à ce sujet Mwimi’wa Mlondani John, chef de secteur de Tanganyika, déclare que les écoles sont disponible et il n’y a pas de discrimination. Il appelle les réfugiés à l’apaisement et à intégrer d’autres écoles.
Jimy Bishimeye, représentant des réfugiés burundais de Lusenda dit reconnaitre avoir participé dans une réunion avec le HCR l’année passée. Réunion dans laquelle ils ont été annoncés la non prise en charge scolaire de leurs enfants. Celui-ci fait observer que la prise en charge de leurs enfants est une nécessité.
Des parents d’élèves que nous avons contacté lance un cri d’alarme. Et appelle à l’aide pour scolarité de leurs enfants.
Thomson Undji Batangalwa William