embouteillages

La ville de Bukavu connait ces derniers temps plusieurs embouteillages dans les différents tronçons routiers.

Ces derniers sont à la base des retards au service pour les travailleurs et pour plusieurs étudiants au cours.

C’est le cas d’Anuarite Balagizi, habitante de Kadutu et étudiante en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Officielle de Bukavu (UOB) qui se plaint de ces embouteillages.

 « Des fois je rate des interrogations ou des examens à causes des retards causés par des embouteillages. Vraiment ça me pose problème moi en tant qu’étudiante », di-t-elle.

Une situation décriée aussi par Yannick Zigabe, travailleur à l’Office de voirie et de drainage (OVD). Ce dernier indique, qu’il lui arrive des fois de manquer comment justifier ses retards dus aux embouteillages. Il ajoute qu’il a même risqué de perdre son boulot à cause de ces retards à répétition.

 Pierre Ntakobajira, chauffeur sur axe Bagira-Nguba, nous dit être découragés, eux comme chauffeurs, par ces embouteillages qui leur rendent la tâche difficile.

« Nous n’atteignons pas des courses prévues à cause de ces embouteillages. Ce qui nous cause des problèmes souvent avec nos patrons nous ne totalisons pas le versement journalier », dit-il.

Pour sa part, Jean-Marie Barhuze, déplore cette situation fréquente à Bukavu. « Nous qui venons de Bagira nous souffrons avec ces embouteillages qui ne cessent au niveau de la société Bralima. Oeuvre des camionneurs de la Bralima. Ces derniers effectuent des manœuvres en pleine route. Car disent-ils que leur société paie au gouvernement la taxe dite « de mauvais stationnement », s’indigne-t-il.

Les habitants de Bukavu demandent à la police de sécurité routière de bien réguler le transport et au gouvernement de réhabiliter les routes, surtout les routes secondaires.

Marcel Asifiwe K. et Irène Bifomo

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