« Les femmes doivent dénoncer toutes sortes des violences qu’elles observent dans leurs foyers ». Cet appel est de My voice for the poor (MVFP) lancé ce samedi 12 février lors d’une conférence de presse.
Une conférence animée en mémoire de Charline Kitoko, journaliste de Vision Shala de Mwenga, assassinée par son mari et dont le procès se tient à Kamituga.
Pour la coordonnatrice de MVFP, Odette Mizumbi Gadwell, la femme est celle qui donne la vie et doit être respectée. Odette Mizumbi est venue de la Belgique pour suivre le procès de la défunte qui se déroule à Kamituga.
« Nous étions à Kamituga et le tribunal n’a pas encore délibéré pour prendre une décision. Mais nous attendons le prononcé du jugement », dit-elle. La coordonnatrice de MVFP indique qu’ils ont déjà engagé des avocats pour ce dossier et qu’ils laissent la justice faire son travail.
Thérèse Mema directrice de Centre Olame explique que les violences domestiques ou conjugales ne concernent pas seulement les femmes rurales mais toutes les femmes. « Ces violences sont une réalité mais les femmes les cachent car elles ont peur de dénoncer. Il faut que les femmes dénoncent pour bien lutter contre ces violences et y fin », a-t-elle fait savoir.
Chance Nganiza