Mathilde

Plusieurs écoles évoluent sous des « faux arrêtés ministériels » au Sud-Kivu, notamment à Bagira dans la ville de Bukavu. C’est le constat fait, par le Service de Control de Paye (SECOPE), avec son antenne de Baiga.

Ce Service de l’état chargé de contrôle de la paie des enseignants révèle que des « faux arrêtés ministériels » ont été octroyés à plusieurs écoles à Bukavu. Et cela, d’une manière frauduleuse.

Interrogé par Congoleo.net  sur la question de prolifération des écoles à Bukavu, et plus précisément à Bagira, Desy Lutwamuzir Chibikwa a révélé plusieurs écoles évoluent sous un « faux arrêtés ».

« La multiplication de écoles dans la ville, est liée à des faux documents numéroté MIN EPST/CABMIN/0481/2020 ». Révèle le chef d’antenne de SECOPE à Bagira.

D’après toujours la même source, cette situation est à la base de la prolifération des  écoles dans la ville de Bukavu. A cela, celui-ci rajoute, que ces « faux documents » ont été octroyés par des anciens dirigeants de la province.

Pour Dézy Lutwamuzire, des personnes qui ont reçus ces arrêtés, sont parties créer des écoles. Celles-ci, existent en multiplicité à Bagira aujourd’hui, comme dans toute la ville de Bukavu d’ailleurs. Il regrette le fait qu’elles ne sont pas identifiées au SECOPE, mais leurs enseignants touchent leur salaire à partir dont ils sont promoteurs.

« Ainsi des personnes qui reçoivent  ces documents, sont parties ouvrir des écoles dans la ville. Et que leurs enseignants  ne sont pas identifiés ici au SECOPE, mais ils touchent leur salaire via leur école » Se confie-t-il.

Il rajoute que le vrai document doit être reconnu à l’antenne  de SECOPE, en suite par la Direction Provinciale et en fin, la Direction nationale. Faute de quoi ils sont faux, communément appelé « Nyamugabo ».

Signalons qu’un arsenal d’écoles, pousse comme des champignons dans la ville Bukavu. Les observateurs se demandent avec quels documents celles-ci évoluent-elles ? Jusque-là, il n’y a pas des réponses à  cette question.

Chance Nganiza

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