Irène Bifomo

Irène Bifomo, journaliste à congoleo.net a été enlevée dans la soirée de ce samedi 19 février vient d’être retrouvée dans un fossé à Bagira.

D’après son témoignage, elle revenait d’un reportage le soir vers 19 heures à bord d’un taxi-bus. Arrivée à l’entrée de l’Institut Bwindi, la place communément appelé « lavage », le véhicule va connaître une panne. Ce qui va obliger tous les passagers à continuer le trajet à pieds.

« Nous étions les derniers à quitter dans le bus, moi avec un garçon. Nous avons longé toute la route Instiba. Juste à l’entrée de l’INPP, une moto va surgir derrière nous avec 3 personnes dont une femme et deux hommes. Ils ont commencé à nous menacer avec des armes blanches », témoigne-t-elle.

Irène Bifomo raconte qu’après ils ont été acheminés sur la colline avenue du moulin toujours en dessous de l’Institut de Bagira. Ces derniers ont commencé à les torturer après leur avoir ravi tous ce qu’ils avaient sur eux. « Vous les journalistes vous vous prenez pour des connaisseurs. Vous vous impliquez même dans des affaires qui ne vous regardent pas. Tu es journaliste parle encore. Il faut que tu nous sentes aujourd’hui », lui disaient ses bourreaux. 

Identifiée par l’un de ses ravisseurs, ce dernier va plaider pour son cas et demander qu’on lui laisse la vie sauve.

Torturée, Irène Bifomo jetée dans un fossé

« Ils m’ont jeté dans un fossé où j’ai passé toute la nuit. Tellement le fossé est profond je criais chaque fois quand j’attendais des gens passer mais personne n’est venue à mon secours », indique-t-elle. Elle a été secouru par un habitant du milieu qui à partir de sa fenêtre l’a vu. C’est ce dernier qui l’a conduit à la maison dans un état critique.

Il faut dire que la rédaction de CONGOLEO.NET a été alertée par la famille tôt le matin de ce dimanche 20 février. Et ensemble ils se sont mis à sa recherche. Ils ont décidé de l’acheminer à l’hôpital pour des examens préliminaires.

Des témoignages sur place font état d’une autre fille qui a été victime de ces malfrats. Elle avait pris une moto à la place de l’indépendance avant d’être dépouillée des tous ses biens. Toujours dans la courbure de l’Institut de Bagira.

A noter que ces malfrats qui avaient confisqué son téléphone répondaient aux messages que la famille envoyait à Irène demandant sa position. Ces derniers rassurés qu’elle allait bien et qu’elle était à quelques mètres de la maison.

Marcel Asifiwe K.

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