Bahati Tchikala Dieudonné, vice-président du Conseil urbain de la jeunesse ville de Bukavu (CUJ-Bukavu) exhorte la population du Nord et Sud-Kivu en général et en particulier la jeunesse à bannir les messages de la haine.

Un message lancé lors d’une rencontre avec les présidents des conseils communaux de la jeunesse et d’autres membres. Ce dernier appelle les kivuciens à défendre le pays en collaborant avec les services de sécurité. Mais aussi en évitant à s’en prendre au peuple rwandais.

En s’adressant aux jeunes, le vice-président du CUJ les appelle à la cohabitation pacifique pour une paix durable dans la région des grand-lacs, particulièrement entre la RDC et le Rwanda.

Signalons que depuis le début de la deuxième quinzaine du mois de juin, que Kivu service group, l’organisation des jeunes que coordonne Bahati Tchikala et le CUJ Bukavu, avait acheminé à Bukavu les acquis de la compagne « Jeune créateur d’emploi et non demandeur d’emploi ».

Une activité lancée il y a plus de 10 jours pour lutter contre les chaumages des jeunes et booster les pratiques entrepreneuriales.

« Celles et ceux qui utilisent la corde ethnique pour entrainer une fois de plus les communautés dans une guerre civile, ne soutiennent pas la paix ainsi que nos forces armées. Les quelles sont patriotiquement engagées au front pour défendre notre pays », dit-il.

Pour lui la violence et la haine font partie du jeu de l’ennemi pour diviser et mieux contrôler le peuple en brisant l’unité et la cohésion nationale. « Nous les dénoncerons où qu’ils soient », insiste-t-il.

« Tous les rwandais ne sont pas nos ennemis », faisant siennes les paroles d’Adrien Zawadi, président du Bureau de coordination de la société civile.

Bahati Tchikala appelle les jeunes à observer 5 minutes de silence partout où ils se trouveront et prier pour la paix et la stabilité à l’Est du Pays. « Nous demandons à chacun de s’arrêter dès qu’il est 12 heures et de s’adresser à son Dieu pour le retour de la paix chez nous », dit-il.

Il estime que cette action permettra une union avec les habitants de Rutshuru qui subissent les conséquences des affrontements.

 Irène Bifomo