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Certains détenteurs d’éditions de musique ont été arrêtés par des éléments de la police nationale pour n’avoir pas payer une redevance .

Ils étaient accompagnés des agents de la Société congolaise des droits d’auteurs (SOCODA) et de la Corporation des producteurs, éditeurs et disquaires de la musique (COPEDIM).

C’est le cas de Richard Bahati, œuvrant en commune de Bagira. C’est dernier a été arrêté et acheminé au parquet de Bukavu. C’est une fois sur place qu’il apprend qu’il a été arrêté pour non payement de la redevance de droit d’auteur.

« Sur place j’ai payé une somme de 20 dollars afin d’être libéré », dit-il, en reconnaissant avoir eu son reçu de paiement. Tel n’est pas le cas de Dieudonné Musole qui a dû payer une somme de 10 dollars et éviter de se faire arrêter.

Le directeur adjoint de la COPEDIM, Masudi Moss indique qu’il s’agit d’une redevance annuelle que chaque détenteur d’édition doit payer. Elle varie en fonction de l’équipement sonore de musique se trouvant dans des maisons de vente des supports enregistrés.

Il s’agit  entre autre, dit-il, des CD, cassettes, DVD, VCD, Flash disk, carte mémoire et autre. La redevance va ainsi de 35 à 48 dollars et est perçue sur des chansons locales. Masudi Moss parle également de 50 dollars à payer pour l’ouverture d’une édition.

Le directeur adjoint fait savoir que pour recevoir le payement de ses droits d’auteur, un artiste doit se faire enregistrer au sein de COPEDIM et être affilié à la SOCODA. D’où son appel aux artistes à l’indentification et l’indentification de leurs œuvres.

Des chansons de Bukavu supprimés dans des éditions

« Nous voulons que tout  éditeur en profite et que tout édition paye pour une œuvre d’autrui », laisse entendre Masudi Moss.

Mais sur le terrain, des tenanciers d’éditions commencent à supprimer des chansons des musiciens de Bukavu pour éviter d’être arrêté et d’échapper à cette redevance. D’autres évitent de les jouer carrément.

Au sein de la COFEDIM, nous apprenons qu’une réunion est prévue avec tous les détenteurs d’éditions dans la ville. L’objectif est de les sensibiliser au payement de cette redevance.

Irène Bifomo

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