Amos

« A quoi servent tous ces hauts cadres du Sud-Kivu à Kinshasa ? », a questionné Amos Bisimwa, membre et militant au sein d’OBAPEG, lors d’une activité organisée par le mouvement citoyen Mka Congo à Bagira. Une activité qui a eu lieu ce mercredi 7 septembre dans la salle Venus de ladite commune, avec comme objectif « relever les défis de développement de la province ».

 Amos Bisimwa, dit ne pas comprendre, comment est-ce que la province du Sud-Kivu peut avoir une image de honte alors que beaucoup de ses fils sont placés aux grands postes de « décision ». « Où facilement ils peuvent influencer pour le développement de notre province s’ils avaient le souci », dit-il.

Il a montré que ceux-là qui sont de l’exécutif au niveau provincial comme national ne se soucient pas du développement du Sud-Kivu.

« Actuellement le Sud-Kivu a 7 ministres  au niveau national y compris première dame de la République. Elle a le président du sénat et vice-président de l’assemblée nationale. Mais à quoi servent-ils alors pour la province ? », s’est indigné Amos.

Il faut dire que cette activité a connu la participation du député Jean-Claude Kibala, qui en été l’orateur principal du jour. Elle connu également la participation de membres de la société civile, de la NDSCI et de la population de Bagira.

Le peuple doit se réveiller et prendre conscience

Tout en rappelant les rôles d’un député, dans son speech, Jean-Claude Kibala n’a pas caché de dire aux participants que les responsabilités sont partagées à des différents degrés. Montrant que la population peut aussi avoir sa part de responsabilité d’une manière ou d’une autre.

« Nous députés, nous avons notre rôle que ça soit au niveau national comme au niveau provincial. Le rôle comme celui de participer au processus d’élaboration des lois, de représenter le peuple et de contrôler les actions du gouvernement », renseigne-t-il.

Comme l’a montré le député Jean-Claude Kibala, dit un autre participant, nous avons vraiment compris que les responsabilités sont partagées entre la population et les dirigeants.

« Nous sommes un peuple qui apparemment ne veut pas prendre conscience de sa souffrance. Nous nous laissons emportés par une vie de luxe, par la bière, par des loisirs qui nous plongent dans la distraction. Et de ce fait, nous laissons à nos dirigeants et politiciens de nous voler. Nous devons nous réveiller et prendre conscience »

Irène Bifomo

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