Irène Bifomo, journaliste à Congoleo.net, continue à être victime des menaces qui pèsent sur elle par des hommes non autrement identifiées.
Ces derniers lui écrivent des messages et lui appellent via des numéros inconnus en lui disant qu’ils vont mettre fin à sa vie si elle continue à parler sur tout ce qu’elle voit et entend.
« Depuis que j’ai échappé à la mort lors de mon enlèvement, je continue à recevoir des sms et des appels téléphoniques qui me menacent à mort. Des messages où on me dit que comme j’ai survécu et que je ne veux pas cesser de parler, ils me chercheront toujours », raconte Irène Bifomo.
« Comme tu es journaliste qui sais parler, continues à dénoncer et à parler sur tout ce que tu as entendu. Tu nous avais échappé mais pour la deuxième fois ça ne sera pas le cas », lui écrivent des personnes inconnues au téléphone.
Pour la journaliste, ses bourreaux sont des gens qui, apparemment veulent l’amener à abandonner son métier par force. « Le journalisme c’est ma passion et je me sens à l’aise quand je l’exerce. Car c’est mon rêve d’enfance », dit-elle.
Pour rappel, la journaliste Irène Bifomo, avait été enlevée au niveau de la courbure de l’institut de Bagira (Instiba) juste au niveau de l’entrée du chantier de l’INPP par des inconnus en date du 19 février dernier aux environs de 19 heures alors qu’elle revenait d’un reportage.
Après avoir été maltraitée et dépouillée de tout ce qu’elle avait par ses bourreaux, elle avait été jetée dans un fossé où elle avait été retrouvée le matin dans un état critique par des passants.
Elle lance un cri d’alarme aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions et aux organisations de la protection des journalistes et des défenseurs de droit de l’homme de lui venir en aide car sa sécurité est en danger.
Victor Banza M.