Ils sont visibles partout sur des sites de concassage de pierres, des enfants dont l’âge varie entre 12 et 15 ans.
Au lieu d’être à l’école comme d’autres enfants, ils passent leurs journées à exécuter des travaux lourds dont le concassage, le chargement de pierres. Une situation que congoleo.net a observer sur le site de Bwindi, Chula et Nyakavogo.
Interrogé sur cette présence, Muhimuzi Munene, représentant du responsable de l’association des vendeurs de graviers et moellons sur le site Bwindi, indique que la plus part de ces enfants se trouvent dans une situation difficile.
« La majorité de ses enfants sont orphelins. Ils viennent ici pour travailler et voir comment trouver à manger », dit-il. Il indique qu’il est difficile de les renvoyer car ils n’ont pas où aller. « De peur qu’ils deviennent des voleurs où des bandits, nous préférons qu’ils restent ici », renchérit-il.
Munene fait savoir également que la deuxième catégorie de ses enfants est issue des familles pauvres. Leurs parents étant incapable de les scolarisés, les laissent venir passer leurs journées dans les sites de casse des pierres.
Des enfants n’ont pas droit à l’éducation
Il faut dire qu’avec la gratuité de l’enseignement de base annoncée par les autorités du pays, beaucoup des parents avaient ramenés leurs enfants à l’école. La résurgence de la prise en charge d’enseignants par des parents à couper cet élan et son nombreux, des enfants qui sont restés à la maison.
« Je ne peux pas condamner les parents. Le premier responsable c’est notre gouvernement. S’il pouvait scolariser tous les enfants, ils ne seront pas ici », fait observer Muhimuzi Munene.
Il faut dire que l’Etat congolais est signataire de la convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unis le 20 novembre 1989. Cette convention stipule à son article 28 que les Etats reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation.
En vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances : « ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous », article 28 a.
Inscrite dans la constitution de la République, la gratuite de l’enseignement reste une illusion pour des nombreux enfants congolais issus des familles pauvres.
Amani malanga Dieumerci