Mulambula

Jean Mapendo Katula a été assassiné chez lui sur avenue Itudu quartier Mulambula en commune de Bagira dans la nuit de ce mardi au mercredi 21 juillet. C’était lors de l’attaque de sa famille par des hommes armés aux environs de minuit.

Selon le témoignage de Mathieu Bahati voisin de la victime, ces malfrats ont commencé par opérer dans la maison du nommé Bulonza. C’est après qu’ils se sont rendu dans la parcelle de Jean Mapendo où ils s’en sont pris à son deuxième fils Joseph Mushagalusa qui a sa maison à côté de celle de son père.

« Ne pouvant pas supporter les tortures que ces derniers faisaient subir à son fils, il est alors sorti pour lui venir en aide. C’est ainsi qu’ils se sont jetés sur lui et ont commencé à lui torturer également devant tous ses enfants », dit-il.

C’est après le départ de ces derniers vers 2 heures du matin que des habitants du quartier sont venus et ont pris Jean Mapendo pour l’acheminer à l’hôpital général de référence de Bagira. Sur place, le médecin a simplement fait constant de son décès. Il aurait alors rendu l’âme lors de son évacuation vers l’hôpital, comme le dit un habitant de Mulambula.

Mulambula
L’enterrement de Jean Mapendo

Bertin Murhula habitant de la même avenue fait savoir que ces hommes armés étaient à la recherche d’Emmanuel Kake Kavunja vice-président de la société civile sous noyau de Mulambula. « Dans chaque maison où ils opéraient, ils demandaient le nom de celui-ci », dit-il.

Pour sa part, Joseph Mushagalusa indique que des biens des valeurs ont été emportés dont une somme d’argent. Il note que plusieurs autres maisons ont été visitées par ces derniers qui ont attaqué aussi la maison du nommé Mukuba.

Les quartiers de Bagira face à la recrudescence de l’insécurité

Il faut rappeler que dans la nuit du samedi au dimanche 18 juillet, deux personnes étaient assassinées par des hommes armés. L’une sur avenue Kalengera à Mulambula et une autre sur avenue Cishule dans le quartier Cikera.

L’insécurité qui a élu domicile dans ces quartiers de la commune de Bagira a atteint le seuil du tolérable. Samuel Bisimwa, président de la société civile sous noyau de Mulambula parle du besoin d’organiser le forum. « Nous allons ensuite organiser des patrouilles avec des éléments de la police pour voir si la situation sécuritaire ne va pas s’améliorer », dit-il. Il appelle à la collaboration de tous les acteurs des différents quartiers de Bagira.

Mathieu Bahati demande aux autorités politico-administratives de tout faire pour sécuriser la population et ses biens. Il leur demande de renforcer surtout la police en lui dotant de moyen pour bien faire leur travail.

La victime laisse derrière lui une veuve et 8 orphelins. son enterrement a eu lieu ce même mercredi à son domicile.

 Marcel Asifiwe

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