9 personnes ont été tuées entre le mois de décembre 2022 et février 2023 dans le territoire de Kabare. Voilà ce que l’on peut tirer du bulletin d’information et d’alerte du Mouvement laissez Kabare vivre (MLKAV) du 3 mars 2023.
Parmi ces personnes, 5 ont été tuées par armes blanches et 4 ont été victimes de justice populaire. Le groupement de Katana et de Bushwira viennent en tête des entités touchées par ces cas d’insécurités.
MLKAV note également 2 cas des bébés jetés vivants par leurs mères après accouchement à Cirunga et Bushwira. Il parle de 13 cas de vols à mains armées dont le groupement de Bushwira et Bugombe sont les plus touchés.
Cette structure de la société civile note également deux cas d’arrestation, deux cas d’incendies et 4 groupements sans bureaux. C’est notamment Bugorhe, Bushumba, Mudusa et Mumosho.
Face à cette situation, MLKAV demande aux autorités politico-administratives de Kabare de tout faire pour imposer l’autorité de l’Etat dans ce territoire. D’interdire la consommation des boissons fortement alcoolisées. Et de réglementer les heures de vente d’alcool et de circulation dans tous les groupements.
Aux autorités sécuritaires de protéger la population et ses biens. De mener des enquêtes pour dénicher les coins où se cachent les bandits armés qui sèment terreur et désolation dans le territoire de Kabare.
Il demande aux autorités judiciaires de créer une chambre juridique sur la justice populaire afin de connaître et traiter les infractions y relative. Et à la population de collaborer avec les autorités en dénonçant les suspects pour permettre aux services de sécurité de bien faire leur travail.
Thomas Uzima