62 ans

« 62 ans après l’accession à l’indépendance, quelle histoire devons-nous écrire sur la RDC pour tracer notre avenir ? ». C’est le thème d’une conférence-débat organisée par la société civile de Bagira pour la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Congo, ce jeudi 30 juin.

Patience Bengehya, bourgmestre de Bagira, donnant le mot d’ouverture à cette activité, a indiqué qu’il est un peu difficile de retracer l’histoire de l’indépendance de la RDC. « C’est un peu dur mais nous avons accédé à l’indépendance en 1960 », a-t-il déclaré.

A lui de faire savoir : « Nous constatons que nous sommes en arrière de manière générale, mais sur le plan scientifique il y’a quelques progrès ».

En général, dit-il, le niveau de vie a régressé par rapport aux années 60. Et cela est dû à notre irresponsabilité.

« Nous devons révolutionner nos mentalités. Nous dévons apprendre à cultiver et à renforcer l’esprit patriotique en nous. Et éviter de mettre nos propres intérêts avant », a-t-il ajouté.

Intervenant, Gustave Zahinda, délégué de l’assemblée provinciale, indique qu’au lieu que la RDC avance, on se rend compte qu’elle continue à reculer. « 62 ans après quel bilan devons-nous tracer ? L’objectif final de l’indépendance était le développement du Congo mais aujourd’hui c’est grave. Rien ne marche dans le pays », fait-il observer.

Pascal Marhegane, emprisonné pendant 20 ans à Makala, indique que de sa sortie, il croyait qu’il rencontrera un grand changement mais malheureusement c’est le contraire qu’il a trouvé.  Avec la situation dans laquelle le pays évolue il indique « l’extérieur est stressant qu’en prison ».

Et de chuter : « Tout citoyen doit lutter pour le développement de ce pays car la responsabilité est partagé ».

Patience Bengehya dit que 62 ans après c’est beaucoup, mais aucun changement. Il appelle à tous les congolais à s’unir pour le changement. « Nous devons lutter pour amener un changement dans notre pays en général et en particulier dans la commune de Bagira car le changement c’est nous », s’est adressé aux participants.

Chance Nganiza

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