Les harcèlements sexuels, les viols et les mariages forcés sont parmi les formes de violences sexuelles les plus fréquentes dans la ville de Bukavu et dans différents milieux de l’ancien Kivu. Ceci ressort des travaux en carrefour des participants à l’atelier organisé par l’Urgence pour le développement durable en Afrique (UDDA), en sa deuxième journée.
Il ressort de ces travaux que les auteurs de ces formes de violences sexuelles sont des parents, des supérieurs hiérarchiques dans les entreprises et organisations. Les leaders communautaires, les responsables aux foyers (hommes et femmes), les responsables religieux, enseignants, agents de l’ordre et groupes armés sont aussi auteurs de ces actes.
Les participants ont alors proposé trois approches pour lutter contre ces formes de violences sexuelles. Il s’agit de l’approche communautaire, sociale et psychothérapie. Ceci passe par la sensibilisation, la conscientisation et la vulgarisation des lois, comme l’a souligné, Néné Bintu, formatrice du jour.
Elle a également soutenu la proposition des participants qui ont proposé le plaidoyer sur la réglementation de la prise des boissons fortement alcoolisées et la lutte contre la consommation des drogues.
A noter que cet atelier de 13 jours vise à renforcer la capacité des cadres et collaborateurs de l’UDDA. Et entre dans le programme de cette organisation qui est « la mise en œuvre du projet d’assistance multisectorielle pour le développement de l’ancien Kivu », comme l’a fait savoir Madame Irène Masika, Directrice pays de l’UDDA.
Marcel Asifiwe K.