Uwezo Africa initiative retrace les atrocités dont sont victimes les congolais pendant plusieurs années. C’était lors de la 41ème édition culturelle requiem pour la paix organisée ce samedi 1er juillet au stadium Père Milani de Vamaro.
Il s’agit pour cette organisation de réfléchir sur des mesures à prendre pour que cette histoire ne puisse pas disparaitre, comme l’a expliqué Douce Namwezi, coordonnatrice de cette organisation. Selon elle, un peuple qui oublie son est appelé à la revivre.
La coordonnatrice de Uwezo Africa s’est alors joint au groupe Alpha arts afin de présenter un spectacle. Qui rencontre une démarche historique et patriotique des congolais depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.
Ce requiem a permis aux participants à découvrir à travers cet aspect culturel ce qui s’est passé au Congo en général et au Sud-Kivu en particulier. Parlant de la justice transitionnelle, Douce Namwezi pense qu’il est important que chacun dans la mesure du possible donne des informations à la jeunesse pour une éventuelle poursuite des responsables de ces atrocités.
« D’où la nécessité d’avoir une justice transitionnelle au Congo », a-t-elle dit.
Partageant son expérience sur ces atrocités, Stella Yanda a retracé des évènements malheureux que les congolais ont vécus depuis l’indépendance du pays. Pour elle, il n’est plus question de faire marche en arrière car le Congo a déjà connu beaucoup de morts occasionnés par la guerre.
« La jeunesse doit se réveiller pour aider le pays à décoller », souligne-t-elle.
Signalons que cette activité a connu la participation de plusieurs couches des personnes. Dont les défenseurs de droit de l’homme notamment Jean Moro Tubibu et Raphaël Wakenge.
Pascal Mushiarhamina