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La corporation des journalistes du Sud-Kivu accompagnée d’autres organisations dont PPI, RATECO et SOS IJM exigent un procès contre les policiers auteurs d’agressions contre des journalistes.

Les faits qui se sont produits en date du 2 décembre lors du vote de la motion de censure contre le gouverneur de province. Sur place 9 journalistes ont été tabassés, blessés par balles et par armes blanches.

La corporation des journalistes le fait savoir dans un mémorandum déposé au gouvernorat de province ce vendredi 10 décembre, adressé au vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, décentralisation et affaires coutumières.

C’était lors d’une marche organisée par les professionnels de la plume de Bukavu qui a commencé au niveau de la poste et le gouvernorat comme point de chute.

« Les journalistes, médias, corporation et organes de presse (…) exigent des garanties de non répétition à travers la tenue d’une audience en flagrance et en chambre foraine à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, pour juger les présumés auteurs et leurs complices des violations pour lesquelles vous êtes saisies. », a déclaré Darius Kitoka président de l’UNPC Sud-Kivu.

Les journalistes du Sud-Kivu font savoir que l’unité fautive au sein de la PNC qui a commis ces faits est bien identifiée. Ceci par la présence physique sur le lieu du commissaire provinciale de la police, le Général Jean-Bernard Bazenge.

Les professionnels de la plume du Sud-Kivu demandent au gouvernement provincial d’assurer les soins de santé de toutes les victimes de « cette brutalité » policière. Etant donné que certains journalistes blessés continuent de suivre des soins dans des structures sanitaires de la ville.

Thomas Uzima

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