La famille de Joseph Kabila est appelée à un dialogue franc pour finaliser avec les victimes des démolitions des maisons et de spoliation des terres de Mbobero, Mbiza et Murundu dans le groupement de Kagabi en chefferie de Kabare.
« Nous invitons la famille du Sénateur à vie à relancer le dialogue franc avec les interlocuteurs francs comme celui de Goma qui était en voie de donner une solution durable à ce conflit créé par certains notables bien identifiés du Sud-Kivu », déclare le comité des victimes.
Ce comité éclaircit à l’opinion nationale qu’internationale que le dossier qui leur oppose à la famille de Joseph Kabila par le biais de son épouse Olive Lembe n’est pas clos. Ceci conformément aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux et relayés par certains médias de la place disant que la Cour d’Appel du Sud-Kivu a mis fin à ce dossier par la décision rendue en date du 15 mars de l’année en cours.
« La fameuse décision, s’il s’avérait vraie qu’elle existe ne met pas fin aux conflits fonciers qui opposent la famille de Joseph Kabila Kabange par le biais de son épouse madame Olive Lembe car elle concerne une seule famille de cette population de plus de 400 familles », indique-t-il.
Il dit que la seule décision de la cour d’Appel ne suffit pas car plus de 5 autres procès pénaux que civils sont pendants aux tribunaux du Sud-Kivu et les autres sont en gestation
Des violations faites aux victimes méritent des réparations
« Les violations des Droits humains commis à Mbobero méritent des réparations. A Mbobero il y’a eu mort d’hommes, démolitions ilégales des maisons dès 2016 à nos jours, voire même l’exécution du jugement perdu par la famille Joseph Kabila Kabange au tribunal de grande instance de Kavumu sous le RC 459 », renseigne-t-il.
Le comité dit déplorer cette façon d’agir de la justice congolaise qui se laisse corrompre par la famille de Joseph Kabila au détriment de la population victime oubliant que « la justice élève une nation ».
Il appelle la population victime de Mbobero à rester sereine et unie car, dit-il, la lutte continue « le peuple se libère ». « Nous devons rentrer chez-nous de gré ou de force et ne pas céder aux distractions des notables commissionnaires qui ont choisi la corruption et la division comme arme », déclare le comité des victimes.
Victor Banza M.