libération

Le groupement de Binza, en territoire de Rutshuru fait face à l’absence des routes de desserte agricole. Celles existantes sont dans un état de délabrement très avancé.

Cette situation a des répercussions sur la vie de la population de cette entité qui vit grâce à l’agriculture. Cette population rencontre d’énormes difficultés pour écouler leurs produits agricoles vers les centres de consommations.

Selon Aimé Mukanda Mbusa, notable de Rutshuru, l’absence de ces routes est aussi à la base de l’insécurité à Binza. Pour lui, cette situation a permis aux groupes armés  locaux et étrangers de s’installer dans cette zone pendant plus de 25 ans.

Aimé plaide pour la réhabilitation de ces routes. Il s’agit du tronçon Ngwenda-Nyabanira-Kasave-Kihito-Kisharo, long de 30km. Du tronçon Kihito-Mpimpi-Bunyangaro, de 8km. De Kamukwake-Sarambwe-Buma-Kahehe-Kihito (15km).

De Buramba-Kihorobo (3km), de Ngombe-Kasisi-Munyaga (9km), Kisharo-Mulembwe-Nyamitwitwi (6km). De Nyamilima-Nyamitwitwi-Busesa-Kigaligali-Katwiguro (30km) et d’Ishasha-Nyakakoma de 28km.

Il faut dire que le groupement de Binza fait face à des multiples rébellions depuis les années 1994 avec l’entrée des FDLR. Plusieurs villages ont été pillés et détruits par différents groupes armés. Ce qui a conduit au déplacement de la population. Les uns se dirigeants vers des grandes agglomérations et d’autres vers des camps de réfugiés en Ouganda.

Une opinion pense que la réhabilitation de ces routes va permettre de consolider l’autorité de l’Etat à Binza. Mais aussi inciter les déplacés et réfugier à regagner leurs villages.

Pascal Mushiaramina

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