6 Mai 2021-6 Mai 2022, cela fait 1 an jours pour jours depuis que le président Félix Antoine Tshisekedi avait décrété l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’ituri.
Cette régime exceptionnelle avait été décrétée dans le but de mettre fin aux violences ADF. Et pour traquer tous les groupes armés négatifs qui sèment désolation et terreur dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Réagissant à cette journée, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général de Brigade Sylvain Ekenge, parle d’un avancé significatif.
« Aujourd’hui dans le secteur opérationnel Sokola 1 grand Nord, il y a d’un côté des ADF qui opèrent en petit groupe dans des villages isolés. Et c’est de là qu’ils massacrent la population. Notre objectif primordial est de ramener la paix quel que soit le niveau et le degré de nuisance de l’ennemi. On ne laissera aucun centimètre de notre territoire être contrôlé par une quelconque rébellion », a-t-il dit.
Etat de siège, un bilan contrasté
Il faut dire qu’au Nord-Kivu et en Ituri, des voix ne cessent de se lever pour demander la suppression de cette mesure d’État de siège qui selon des acteurs sociaux n’ont pas produit des faits. À en croire Richard Kirimba, premier vice-président de la société civile territoire de Beni, il y a des avancés mais avec plusieurs défis à relever.
Selon lui la situation sécuritaire s’est détériorée depuis que l’Etat de siège avait été décrété. « Les villages qui n’étaient jamais attaqués ont été attaqués. C’est une année pendant laquelle le malheur s’est accru », renseigne-t-il.
Le député Jean Baptiste Kasekwa élu de Goma déclare qu’il faut qui est changement des commandants régiments et des bataillons.
Il faut noter qu’au moins 13 militants du mouvement Lutte pour le changement (LUCHA) ont été condamnés à une année pour avoir exigé la sécurité à Beni. Deux députés provinciaux sont détenus dans la prison de Munzenze à Goma pour avoir dénoncé l’inefficacité de l’État.
Selon le baromètre sécuritaire du Kivu, en dépit l’instauration de l’État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’ituri plus de 2500 personnes ont été tuées.
Elias Lwayivweka à Bunia