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Les élèves de l’institut de Bagira (Instiba) situé au quartier Lumumba, dans la commune portant le nom dudit institut, contestent le probable retour de leur préfet Jacques Walumona Mweshi suspendu.

Pour manifester leur contestation, ils n’ont pas étudié ce vendredi 6 mai mais, ont préféré descendre dans la rue. Ces derniers accusent leur préfet d’une mauvaise gestion pour laquelle, renseignent-ils, il avait été suspendu.

« Jacques Mweshi avait était suspendu pour la question de la mégestion mais je ne comprends pas comment on veut le réhabiliter par force dans cette école. Vraiment nous ne voulons pas qu’on lui accorde encore la chance de poursuivre avec sa mégestion », s’exprime un élève, l’un des manifestants.

« Pas question de retour ou de réhabilitation du préfet Walumona », peut-on lire sur des calicots que portaient ces élèves manifestants.

Pour rappel, dans leur lettre du mardi 3 mai, adressée au chef de Sous-division urbaine de l’EPST/Bukavu 3, les enseignants de cette institution avaient  renseigné sur un probable détournement des frais de fonctionnement et de la prime. Des accusations faites à l’égard du préfet Jacques Walumona Mweshi qui est en suspension.

Des élèves contre les mauvaises gestions de leurs autorités scolaires

Une situation des soulèvements des élèves contre leurs autorités scolaires accusées des mauvaises gestions qui deviennent récurrents dans la commune de Bagira. Le dernier cas en date est celui du 6 avril où les élèves de l’institut Bangu avaient aussi manifesté pour contester à un probable retour de leur préfet Césaire Namegabe suspendu. Il était aussi accusé de mauvaise gestion par ces derniers.

« J’ai comme impression que nos écoles commencent à former des marcheurs et des sportifs au lieu d’éduquer », s’indigne François Magala, vice-président de la NDSCI/Bagira.

Gentil Kulimushi, président de la société civile noyau communal de Bagira, s’inquiéte de voir que ces tensions reviennent à la fin de l’année scolaire. « Alors que les responsables des institutions éducatives devraient privilégier l’intérêt des élèves au détriment des tiers », déclare-t-il.

Tout en condamnant cette situation, la NDSCI demande l’implication des autorités à tous les niveaux et plus particulièrement celle du Sous-Proved qui est gestionnaire directe dans ce dossier le plus tôt possible. Ceci, pour éviter de perturber l’année scolaire des enfants qui touche presqu’à sa fin.

Marcel Asifiwe K.

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