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Malgré l’appel des chefs d’Etats des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), exigeant le cessez-le-feu aux parties en conflit, depuis ce lundi 20 juin, le Rwanda vient de reprendre avec ses hostilités à Bikenge sur l’axe Runyonyi contre les positions des FARDC.

La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu qui livre cette information indique que lesdites hostilités contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Bikenge sur l’axe Runyonyi, a repris depuis 3 heures de ce mardi 21 juin.

« L’armée rwandaise qui se fait passer sous casquette du M23 agit ainsi après avoir  subi des lourdes pertes dans l’attaque d’avant hier dimanche 19 juin 2022 vers 19h30 », renseigne Edgar Katembo Mateso, vice-président de cette structure citoyenne.

A lui de rappeler qu’après avoir subi cet échec, le Rwanda/M23 s’est mis à larguer des bombes à l’aide des mortiers où une fille répondant au nom de Madémo Oliva Teri, âgée de 15 ans, a été blessée et acheminée à l’hôpital de Ntamugenga.

D’après Edgar Katembo Mateso, le Rwanda semble être déterminé à forcer un dialoguer particulier avec la RDC. En revanche, renchérit-il, la RDC devra faire attention avec les infiltrés du Rwanda qui sont dans son armée.

« Par ailleurs au regard de la position du Rwanda dans la sous-région et de son attitude toujours hypocrite, accepter l’entrée des forces de l’Afrique de l’Est (dont il est membre) sur le sol congolais, aura été une énième grave erreur pour la RDC », pense-t-il.

C’est pourquoi, poursuit Edgar Katembo, en vue de préserver la postérité congolaise, le parlement Congolais, ainsi que son gouvernement doivent s’abstenir de cautionner une telle démarche de peur de céder une partie du territoire national.

Pascal Mushiaramina

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