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La décision de la justice Congolaise de lever le moratoire sur la peine de mort en RDC, a suscité une vive réaction de la part du célèbre prix Nobel de la paix 2018 et défenseur des droits humains.

Celui-ci qualifie cette mesure comme étant inconstitutionnelle et témoignant d’une dérive autoritaire préoccupante. Cette décision met en évidence selon lui, un recul du système de protection des droits humains dans le pays.

Aussi, la justice congolaise est critiquée à cause de son système judiciaire qui souffre d’un déficit d’impartialité notoire, et la justice militaire ne prévoit pas de double degré de juridiction. Alors souvent, elle va à l’encontre des principes d’un procès équitable.

« La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort est inconstitutionnelle et illustre une dérive autoritaire et un recul inquiétant du système de protection national des droits humains », a-t-il écrit sur son compte X.

Il ajoute que : « Cette mesure populiste est particulièrement dangereuse dans un pays où la justice est dysfonctionnelle et malade, le déficit d’indépendance et d’impartialité du système judiciaire est notoire et la justice militaire ne prévoit pas de double degré de juridiction, en violation des garanties procédurales inhérentes à un procès équitable ».

Il rappelle que de nombreuses études ont démontrées le caractère non dissuasif de la peine de mort. d’où pour lui, l’abolition totale de la peine de mort en RDC serait nécessaire.

Il souligne également la nécessité d’une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice
afin de consolider un état de droit respectueux des libertés fondamentales.

Pascal Mushiarhamina

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